Une exposition photos est organisée du 9 au 20 octobre à la MJC Savouret d’Epinal.
L’ICI – Institut des Cultures d’Islam, avec le soutien de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, propose aux lieux d’accueil et acteurs sociaux et culturels de proximité, une exposition itinérante autour des photographies de l’artiste Randa Maroufi.
Les Intruses est une série photographique de l’artiste Randa Maroufi qui montre des scènes quotidiennes dans les rues, les squares et les commerces. Pourtant quelque chose intrigue : ces espaces sont occupés uniquement par des femmes. Ces images, à première vue documentaires, se révèlent en décalage avec la réalité. La mise en scène minutieusement travaillée et l’esthétique cinématographique contribuent à cette ambiguïté. L’artiste crée des fictions à partir de situations concrètes. Pour cette série elle est allée à la rencontre des personnes habitant et fréquentant le quartier de Barbès-Rochechouart dans le 18e arrondissement parisien. Le temps d’une mise en scène, elle invite des femmes à emprunter les mêmes postures, les mêmes gestes que les hommes ordinairement présents sur ces lieux. Elles jouent aux échecs, travaillent, se rencontrent, attendent, observent. Par cette inversion, Randa Maroufi pointe les inégalités de genre qui existent dans l’occupation de l’espace public, les déplacements dans la ville, l’utilisation des infrastructures de loisirs et de sport… En nommant ces femmes Les Intruses, elle suscite une prise de conscience sur nos représentations archétypales.
Une exposition photos est organisée du 9 au 20 octobre à la MJC Savouret d'Epinal.
L’ICI – Institut des Cultures d’Islam, avec le soutien de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, propose aux lieux d’accueil et acteurs sociaux et culturels de proximité, une exposition itinérante autour des photographies de l’artiste Randa Maroufi.
Les Intruses est une série photographique de l’artiste Randa Maroufi qui montre des scènes quotidiennes dans les rues, les squares et les commerces. Pourtant quelque chose intrigue : ces espaces sont occupés uniquement par des femmes. Ces images, à première vue documentaires, se révèlent en décalage avec la réalité. La mise en scène minutieusement travaillée et l’esthétique cinématographique contribuent à cette ambiguïté. L’artiste crée des fictions à partir de situations concrètes. Pour cette série elle est allée à la rencontre des personnes habitant et fréquentant le quartier de Barbès-Rochechouart dans le 18e arrondissement parisien. Le temps d’une mise en scène, elle invite des femmes à emprunter les mêmes postures, les mêmes gestes que les hommes ordinairement présents sur ces lieux. Elles jouent aux échecs, travaillent, se rencontrent, attendent, observent. Par cette inversion, Randa Maroufi pointe les inégalités de genre qui existent dans l’occupation de l’espace public, les déplacements dans la ville, l’utilisation des infrastructures de loisirs et de sport… En nommant ces femmes Les Intruses, elle suscite une prise de conscience sur nos représentations archétypales.
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