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mardi 26 sept 2023
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La cour des comptes préconise de réduire le nombre de vaches : les agriculteurs vosgiens sont en colère ! Y'a-t-il trop de vaches dans le Grand Est? Oui selon la Cour des comptes.

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vacheDans un rapport de 137 pages, la Cour des comptes préconise de réduire le cheptel bovin pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les élus des Chambres d’Agriculture du Grand Est déplorent les recommandations du dernier rapport de la Cour des Comptes concernant l’élevage. Selon eux, « celles-ci alimentent à nouveau le risque de défiance vis-à-vis d’une profession, celle de l’élevage, pourtant essentielle. »

Dans un rapport qui porte sur les « soutiens publics aux éleveurs bovins », la Cour des comptes préconise de réduire le cheptel bovin. Elle explique que « la France devrait définir et rendre publique une stratégie de réduction » du nombre de vaches dans les exploitations agricoles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Le rapport indique que la France est le premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier. Le pays compte environ 17 millions de bovins. Et l’élevage bovin compte pour 11,8% des émissions de gaz à effet de serre du pays, « comparables à celles des bâtiments résidentiels ». Selon le rapport, »le bilan de l’élevage bovin pour le climat est défavorable ».

Les éleveurs vosgiens sont inquiets

« La décapitalisation de l’élevage, c’est l’appauvrissement de nos territoires. Si la Cour des Comptes reconnaît la fragilité économique des élevages français, les préconisations du rapport proposent une décapitalisation assumée du cheptel français.Mais en Grand Est, cette décapitalisation est déjà naturellement à l’œuvre depuis 2017, au rythme de 3% annuel (2% pour les Vosges), au gré des divers aléas économiques et climatiques. L’encourager, c’est accélérer le déséquilibre et les importations de produits laitiers et carnés » explique la Chambre d’agriculture des Vosges.

« Pour rappel dans les Vosges, l’industrie agroalimentaire a une place importante avec près de 4000 emplois, grâce entre autres aux 4 laiteries et 2 abattoirs. L’encourager c’est aussi accepter l’idée à termes de la transformation de nos paysages vernaculaires et plusieurs fois séculaires façonnés par l’élevage. » poursuit la Chambre d’agriculture.

“Une stigmatisation dangereuse”

« Il est désolant de constater que l’élevage est à nouveau stigmatisé, particulièrement dans le contexte où 1 agriculteur sur 2 partira à la retraite d’ici 2030. De tels propos pénalisent l’attractivité d’un métier pourtant essentiel à nos territoires, où l’on ne compte qu’1 installation pour 3 départs à la retraite (Dans les Vosges, on compte 1 installation pour 2 départs). » poursuit la Chambre d’agriculture des Vosges

 

vacheDans un rapport de 137 pages, la Cour des comptes préconise de réduire le cheptel bovin pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les élus des Chambres d’Agriculture du Grand Est déplorent les recommandations du dernier rapport de la Cour des Comptes concernant l’élevage. Selon eux, "celles-ci alimentent à nouveau le risque de défiance vis-à-vis d’une profession, celle de l’élevage, pourtant essentielle."

Dans un rapport qui porte sur les « soutiens publics aux éleveurs bovins », la Cour des comptes préconise de réduire le cheptel bovin. Elle explique que "la France devrait définir et rendre publique une stratégie de réduction" du nombre de vaches dans les exploitations agricoles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Le rapport indique que la France est le premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier. Le pays compte environ 17 millions de bovins. Et l’élevage bovin compte pour 11,8% des émissions de gaz à effet de serre du pays, "comparables à celles des bâtiments résidentiels". Selon le rapport,"le bilan de l’élevage bovin pour le climat est défavorable".

Les éleveurs vosgiens sont inquiets

"La décapitalisation de l’élevage, c’est l’appauvrissement de nos territoires. Si la Cour des Comptes reconnaît la fragilité économique des élevages français, les préconisations du rapport proposent une décapitalisation assumée du cheptel français.Mais en Grand Est, cette décapitalisation est déjà naturellement à l’œuvre depuis 2017, au rythme de 3% annuel (2% pour les Vosges), au gré des divers aléas économiques et climatiques. L’encourager, c’est accélérer le déséquilibre et les importations de produits laitiers et carnés" explique la Chambre d'agriculture des Vosges. "Pour rappel dans les Vosges, l’industrie agroalimentaire a une place importante avec près de 4000 emplois, grâce entre autres aux 4 laiteries et 2 abattoirs. L’encourager c’est aussi accepter l’idée à termes de la transformation de nos paysages vernaculaires et plusieurs fois séculaires façonnés par l’élevage." poursuit la Chambre d'agriculture.

“Une stigmatisation dangereuse”

"Il est désolant de constater que l’élevage est à nouveau stigmatisé, particulièrement dans le contexte où 1 agriculteur sur 2 partira à la retraite d’ici 2030. De tels propos pénalisent l’attractivité d’un métier pourtant essentiel à nos territoires, où l’on ne compte qu’1 installation pour 3 départs à la retraite (Dans les Vosges, on compte 1 installation pour 2 départs)." poursuit la Chambre d'agriculture des Vosges  



8 réactions sur “La cour des comptes préconise de réduire le nombre de vaches : les agriculteurs vosgiens sont en colère !

  1. Cosfox

    Réduire le nombre de bovins alors que la France importe de la viande de bœuf par camions ou bateaux qui marchent au gasoil ou au fuel lourd…

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  2. NYNY

    Il y a bien d’autres choses à supprimer avant non ??? De nombreuses choses inutiles produisent du gaz à effet de serre et on laisse faire … Mais dans quel monde vit-on ????

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    1. choukof

      Rien n’empêchait, il y a un an, d’en changer.
      Les italiens l’ont fait.
      La majorité des français attend probablement un nouveau débarquement des américains dans une France sinistrée et au fond du gouffre économique et énergétique… L’élu (comme il est beau) a préparé la couche.

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  3. choukof

    Les totalitarismes ont un besoin impérieux de bouc émissaire, désigner une victime expiatoire. « Les animaux malades de la peste ». Et sans remonter en France jusqu’en 1942…. Et puis, ça fait partie du « plan » de l’élu, la mise à bas, en coupes réglées, voir saignées, de la France et tout ce qui s’y rattache. L’élu… notre Mozart. Beau boulot.

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  4. Lorenzo

    Un concours de l’idée la plus saugrenue est ouvert . Croyez moi , la France de nos dirigeants le remportera . Ils sont tellement minables qu’ils croient à leur bêtise . Ils ignorent que si on réduit le cheptel laitier , c’est le voisin Allemand entre autre avec ses fermes de 1000 vaches traites par des Polonais qui feront l’appoint au manque de lait . C’est comme la pollution , on nous freine , nous empêche de travailler normalement et on fait produire des pays qui eux polluent largement plus que nous , mais ce n’est pas chez nous … Comment voulez vous faner avec des rateaux pareils !

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