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lundi 20 mar 2023
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Lison Bettler : « La passion pour le métier de luthier m’est venue enfant »

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P1660793Lison Bettler, est artisan d’art en lutherie. Elle a choisi d’exercer une profession peu choisie par les femmes. A l’occasion de la journée des droits des femmes, elle a ouvert à la presse son atelier située rue des Soupirs, à Epinal.

« La passion pour le métier de luthier m’est venue enfant alors que j’étudiais le violon. Ce mariage du savoir-faire et de la musique me parlait. J’habitais alors en Bourgogne. » explique-t-elle. Elle est venue dès l’âge de 14 ans à l’école de lutherie de Mirecourt, en 1999. Elle a suivi tout le parcours de formation jusqu’au DMA (Diplôme des Métiers d’Art / Bac +2). « J’ai perfectionné mon « apprentissage » pendant 5 ans dans plusieurs ateliers, à Montpellier, avant d’ouvrir mon propre atelier en 2009 à Saragosse, Espagne. Je me suis installée en 2019 à Épinal » explique-t-elle. Après avoir beaucoup pratiqué la restauration d’instruments, elle a le choix de s’orienter uniquement vers la fabrication d’instruments.

« Même si l’école de lutherie de Mirecourt est devenue très mixte, voire, compte peut-être plus de femmes que d’hommes parmi ses élèves, s’imposer dans ce métier n’est pas si évident.Je perçois parfois une réticence chez certains musiciens,comme dans beaucoup de métiers, néanmoins les musiciennes étant maintenant aussi nombreuses que les musiciens au sein des orchestres, ce qui n’est pas si vieux, je pense que ce problème va disparaître. » poursuit-elle.

« Les luthières installées restent minoritaires, mais peut-être est-ce également dû au renouvellement générationnel ? En revanche, elles sont très actives au sein des associations. » commente-t-elle.

P1660793Lison Bettler, est artisan d’art en lutherie. Elle a choisi d'exercer une profession peu choisie par les femmes. A l'occasion de la journée des droits des femmes, elle a ouvert à la presse son atelier située rue des Soupirs, à Epinal.

"La passion pour le métier de luthier m’est venue enfant alors que j’étudiais le violon. Ce mariage du savoir-faire et de la musique me parlait. J’habitais alors en Bourgogne." explique-t-elle. Elle est venue dès l’âge de 14 ans à l’école de lutherie de Mirecourt, en 1999. Elle a suivi tout le parcours de formation jusqu’au DMA (Diplôme des Métiers d’Art / Bac +2). "J’ai perfectionné mon « apprentissage » pendant 5 ans dans plusieurs ateliers, à Montpellier, avant d'ouvrir mon propre atelier en 2009 à Saragosse, Espagne. Je me suis installée en 2019 à Épinal" explique-t-elle. Après avoir beaucoup pratiqué la restauration d’instruments, elle a le choix de s’orienter uniquement vers la fabrication d’instruments. "Même si l’école de lutherie de Mirecourt est devenue très mixte, voire, compte peut-être plus de femmes que d’hommes parmi ses élèves, s’imposer dans ce métier n’est pas si évident.Je perçois parfois une réticence chez certains musiciens,comme dans beaucoup de métiers, néanmoins les musiciennes étant maintenant aussi nombreuses que les musiciens au sein des orchestres, ce qui n'est pas si vieux, je pense que ce problème va disparaître." poursuit-elle. "Les luthières installées restent minoritaires, mais peut-être est-ce également dû au renouvellement générationnel ? En revanche, elles sont très actives au sein des associations." commente-t-elle.



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