Faute de pluie et face au faible niveau des nappes phréatiques dans certaines régions, la sécheresse pourrait de nouveau frapper à l’été 2023, poussant les territoires et leurs habitants à s’adapter. Le Collectif eau 88 vient d’adresser une lettre à la Préfète des Vosges en raison de la sécheresse qui menace le département des Vosges.
« Un constat inquiétant de la recharge des nappes en ce début d’année est fait dans toutes les régions et la nôtre n’y échappe pas. Même si des précipitations importantes avaient lieu en début de printemps, une part peu significative permettrait d’alimenter les nappes.
La situation est à ce point préoccupante qu’il est envisagé des restrictions d’usage dès le mois de mars dans plusieurs régions.Nous avons pris note des dates de réunion des comités ressources en eau concernant notre département:Le 8 mars pour l’axe Saône
Le 28 avril pour l’ensemble de notre département.L’été dernier nous avions sollicité en vain votre prédécesseur, pour, conformément à la demande la première ministre, réunir la CLE, particulièrement concernée par la problématique de l’ouest vosgien.
L’examen de la situation de la nappe des Muschelkalk (ouest vosgien) à travers la chronique piézométrique du piézomètre de Haréville (capture écran ci-dessous), fait apparaitre une baisse rapide (moins un mètre en 15j) de la nappe (gîte B), et un niveau inquiétant, par comparaison avec les dernières années:
Nous en sommes au niveau du 10 mai 2022, 28 mai 2021 (cf graphiques ci-dessous), 10 mai 2020, fin avril 2017, mi-aout 2016, mi juin 2015, mi mai 2014….ce qui représente 3 à …5 mois «d’avance»/historique récent!!!
Afin d’anticiper les conséquences prévisibles d’une raréfaction de la pluviométrie à envisager malheureusement pour cette année à nouveau, nous avons donc l’honneur, Madame la Préfète, de solliciter de votre bienveillance, une réunion de la CLE dans les meilleurs délais, en prélude à la réunion du comité ressource en eau 88, que nous souhaiterions voir programmer au plus vite également. »
à quand une petite vanne ( identique à celle du lac de Gerardmer ) au niveau du deversoir du lac de Longemer.
Depuis fin decembre, le niveau de celui ci a baissé de presque 50 centimetres . Il n’est plus qu’à 20 cms au dessus de son niveau bas de l’été dernier
40 centimetres représenterait 375 000 m3 d’eau douce sauvergardée.
Est-ce que vous imaginez que du jour au lendemain toutes les idées raisonnables pour ralentir la « course à la mer » des flux d’eau sont mises en œuvre par les départements et les communes et en 6 mois…plus de problèmes d’eau.
Ils perdent tous leur fond de commerce et leur visibilité « robespierriste » de l’écologie punitive… et les subsides qui vont avec.
Je dis NON !!!
Non à quoi ?
NON A TOUT !!! A TOUT !!!
complètement d accord avec vous mais les ecolos gouverne alors qu il ne représente que 3% des électeurs chercher l erreur
Si les ecolos gouvernaient, on ne serait pas dans cette cette situation catastrophique ! On continue de gâcher l’eau comme avant et on va pleurer qu’on ne savait pas !
non sa serais pire on serait obliger de manger de l herbes et s éclairée a la bougie on reculerait en 1800 avant l aire industriel
Un essai a été tenté au Sri Lanka vous avez des nouvelles ?
La situation vous convient ?
Les résultats sont satisfaisants ?
La pestilence des pauvres qui meurent de faim ne vous incommode pas trop depuis votre canapé ?
mais pourtant ça coule.de partout!!!
J’espère que Nestlé n’aura pas l’autorisation de prélever plus d’eau que nécessaire…. j’espère qu’il n’y aura pas de plantations de maïs trop gourmandes en eau…
La fromagerie de Bulgnéville ne consomme pas d’eau….
Vous pouvez le prouver ? Le process utilise-t-il de l’eau recyclée à 100% ? Si oui, bravo, sinon, arrêtez de raconter n’importe quoi …
Ma pauvre Dame, n’espérez nullement avec les incapables dirigeants de ce département …
Bonjour,
Les habitants de Gérardmer, l’une des villes les plus pluvieuses de France, y compris en année sèche, devront-ils se résoudre à boire l’eau douteuse de leur lac dès le printemps ?
Après de multiples alertes, qu’attend-on pour augmenter significativement la taille des réservoirs de la commune ?
La ville est-elle encore à l’abri d’une mise sous tutelle administrative, les besoins primaires de ses habitants semblant désormais menacés alors que la ressource en eau y est surabondante ?
Est-il acceptable de manquer de sable en plein Sahara ?