Un vosgien de 44 ans se voit retirer son permis suite à un contrôle de stupéfiant positif au THC, alors qu’il assure n’en avoir pas consommé. Il prouve sa bonne fois avec deux tests négatifs : un test urinaire le jour du contrôle et un test sanguin, mais le permis ne lui est toujours pas rendu.
Tout a commencé le lundi 30 janvier 2023, Damien R. employé à Saint-Nabord, part en stage à Lyon avec un véhicule de l’entreprise. En route, il se fait arrêter par la gendarmerie sur la commune de Vallerois-Lorioz pour un contrôle de stupéfiant. Confiant, il se soumet au test salivaire. Huit minutes plus tard, à sa grande stupéfaction, le test est positif au THC. Ne consommant aucune drogue, ne prenant aucun médicament, Damien tente d’expliquer au gendarme sa bonne fois. Un deuxième test salivaire est alors réalisé, celui-ci sera analysé dans un laboratoire.
Permis retiré
En attendant le résultat, Damien se voit retirer son permis pour une durée maximale de 5 jours, on lui explique que c’est la procédure.
Deux collègues viennent alors rechercher Damien et le véhicule de l’entreprise. Bilan pour l’employeur : stage annulé (valeur de 800 €), 2 nuits d’hôtel payées, temps agent et frais de trajet à charge.
Un test en laboratoire Négatif
Damien essaie de comprendre : il est non-fumeur, il repense à tout ce qu’il a mangé, il ne trouve pas d’explication. Pour en avoir le cœur net et être sûr de ne pas avoir ingurgité quelque chose à son insu, il décide de faire, à sa charge, le jour même du contrôle un test en laboratoire. Le laboratoire lui préconise un test urinaire. Deux jours plus tard le résultat tombe : il est NEGATIF à toutes les drogues y compris le THC.
Rassuré, Damien pense récupérer son permis à la fin des 5 jours de rétention.
« Incompréhension totale, comment cela est-il possible ? »
Dimanche 5 février 2023, dans l’après-midi, il reçoit un appel du gendarme qu’il l’a contrôlé, pour l’informer que le résultat du test salivaire est positif ! « Incompréhension totale, comment cela est-il possible ? »
Damien conteste le test, on l’informe qu’il doit faire un test sanguin dans un laboratoire d’expertise et que son permis lui est retiré pour une durée de 5 mois.
Le lundi 6 février, à la première heure, il va faire un test sanguin qui se révèle le lendemain NEGATIF. Aussitôt, il transmet les résultats au gendarme qui n’en croit pas ses oreilles.
Un retrait de permis pour 5 mois
Mercredi 7 février, il reçoit une lettre recommandée avec AR, il s’agit de sa notification de retrait de permis pour une durée de 5 mois. Il appelle alors la gendarmerie pour savoir quand est-ce que qu’il va récupérer son permis car il en a vraiment besoin. On lui informe alors que personne ne peut lui répondre car le gendarme qui s’occupe de son cas est en permission jusque le lundi suivant et que personne d’autre ne peut lui répondre.
Depuis, malgré les appels et les échanges de mails avec la gendarmerie et la préfecture de Haute Saône rien ne bouge et Damien subit les conséquences des « dysfonctionnements et des lenteurs administratives ».
Cela fait 3 semaines que Damien n’a plus de permis, sans avoir commis aucune infraction !
Combien sont repartis après des raves parties sans aucun contrôle de consommation d’alcool, de drogues ? Et pourtant ils sont extrêmement dangereux ? Que dire ? Courage et ne vous laissez pas faire
Moi je me suis fait contrôler au test salivaire plus alcoolémie il y a un mois et le gendarme revient vers moi au bout de 10 minutes et il me dit les tests sont négatifs mais vous avez fumé il y a pas longtemps non ? . Alors que je ne fume jamais de drogue . Et que même si je viens à boire un verre chose qui est extrêmement rare je ne tournerai pas la clé si je n’ai pas un taux d’alcoolémie inférieur à la limite prescrite par la loi !
La notion de danger ressenti imminent par ce « bleu » doit être différente selon un vosgien qui bosse et un indigène locale des alentours de Lyon.
Sans omettre les consignes « zappuyées » permanentes probables des courageuses préfectures…. ce ne sont qu’hypothèses, évidemment.
Et du coup la suite ?
Article 1: Le gendarme a toujours raison !
Article 2: Vous connaissez la suite.
Pourquoi une prise de sang n’a pas été faite/demandée en présence d’un gendarme ?
Quand je vais faire des prises de sang on ne m’a jamais demandé une carte d’identité……
a t on pensé a faire un test d’alcoolemie au gendarme ?
il ne devait pas etre tout clair ce lundi matin
y a pas que les teufers qui font la nouba
cela montre bien le niveau intellectuel de certain de nos gendarmes
Si il faisait partie finement du petit cercle intime d’un people connu pour ses excès la justice se serait pressée pour tout arranger ?
J’hésite…
C’est injuste
C’est tout simple : il est possible que les tests produisent de « faux positifs », cela est dû à l’étalonnage… Comme quoi cette répression bête et méchante produit des délinquants routiers en leur retirant leur permis de conduire (qui parfois sont obligés pour leurs obligations familiales), et des chômeurs en sursis… Cette histoire révèle une tragédie silencieuse, notamment pour les personnes habitant en milieu rural.
France = moyen âge…
Ce pb est connu….
La justice est déjà encombré. Alors pourquoi ne pas adapter les tests comme en Allemagne ou en Belgique…
Eh non….France=incapable
Arrêtez avec vos vieux dangereux au volant ! A tous âge on est dangereux quand on ne respecte pas le code de la route et la vie des autres ! Combien de personnes en ces périodes anxiogènes prennent des hypotenseurs, des anxyolitiques, des somnifères ? Sans être repris dans une liste d’interdiction, bien que signalé sur les boîtes, ces produits sont aussi dangereux pour la conduite de n’importe quel véhicule ! Tout est dans la personne qui les prends, le moment et avec quoi ? Il faut être responsable !
Un vieux de 70 ans?
Quelle belle vision respectueuse de l’être humain!