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vendredi 24 mar 2023
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Le Barreau d’Épinal s’oppose à la généralisation des cours criminelles départementales

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Tribunal Epinal - image d'archiveLe conseil de l’ordre des avocats du barreau de Epinal  se dit opposé à la généralisation des cours criminelles départementales. Composées de cinq juges sans jury populaire, elles doivent remplacer les cours d’assises. 

La généralisation des cours criminelles départementale (CCD) énerve. Composées de cinq juges sans jury populaire, elles doivent remplacer les cours d’assises. Viols, coups mortels, vols à main armée… Désormais, de nombreux crimes ne seront plus jugés par une cour d’assises mais par une cour criminelle, uniquement composée de magistrats. Déjà expérimentées dans quelques départements, les cours criminelles ont été généralisées partout en France le 1er janvier.

Les personnes majeures et non récidivistes, accusées de ces crimes, comparaîtront désormais, en première instance, devant cette nouvelle juridiction composée uniquement de magistrats professionnels. Il n’y aura donc plus de jurés.

Cette réforme divise. Le barreau d’Epinal a annoncé son opposition et se dit contre la généralisation des cours criminelles départementales. L’expérimentation et la généralisation des cours criminelles départementales poursuivaient trois objectifs : lutter contre le phénomène de correctionnalisation, gagner du temps en matière de délais d’audiencement et  faire des économies.

Le barreau d’Epinal a souhaité rappeler que « le jury populaire de Cour d’assises est un héritage démocratique de la Révolution française ;  qu’il favorise une justice humaine, marqué par l’oralité des débats, le temps de l’écoute et la pédagogie, nécessaire à la reconstruction du lien social  tant pour les auteurs que pour les parties civile ».

Selon le barreau, « le jury populaire est un outil démocratique renforçant la confiance des citoyens en la justice puisqu’il leur permet de participer activement à la résolution d’un problème posé à la collectivité »

Tribunal Epinal - image d'archiveLe conseil de l’ordre des avocats du barreau de Epinal  se dit opposé à la généralisation des cours criminelles départementales. Composées de cinq juges sans jury populaire, elles doivent remplacer les cours d’assises. 

La généralisation des cours criminelles départementale (CCD) énerve. Composées de cinq juges sans jury populaire, elles doivent remplacer les cours d’assises. Viols, coups mortels, vols à main armée… Désormais, de nombreux crimes ne seront plus jugés par une cour d'assises mais par une cour criminelle, uniquement composée de magistrats. Déjà expérimentées dans quelques départements, les cours criminelles ont été généralisées partout en France le 1er janvier. Les personnes majeures et non récidivistes, accusées de ces crimes, comparaîtront désormais, en première instance, devant cette nouvelle juridiction composée uniquement de magistrats professionnels. Il n'y aura donc plus de jurés. Cette réforme divise. Le barreau d'Epinal a annoncé son opposition et se dit contre la généralisation des cours criminelles départementales. L’expérimentation et la généralisation des cours criminelles départementales poursuivaient trois objectifs : lutter contre le phénomène de correctionnalisation, gagner du temps en matière de délais d’audiencement et  faire des économies. Le barreau d'Epinal a souhaité rappeler que "le jury populaire de Cour d’assises est un héritage démocratique de la Révolution française ;  qu’il favorise une justice humaine, marqué par l’oralité des débats, le temps de l’écoute et la pédagogie, nécessaire à la reconstruction du lien social  tant pour les auteurs que pour les parties civile". Selon le barreau, "le jury populaire est un outil démocratique renforçant la confiance des citoyens en la justice puisqu’il leur permet de participer activement à la résolution d’un problème posé à la collectivité"



Une réaction sur “Le Barreau d’Épinal s’oppose à la généralisation des cours criminelles départementales

  1. libre pensée

    Un peu comme « Tribunaux militaires d’exception ».

    Mais le prévenu, pardon, l’accusé qui cocherait les cases adéquates et donc bénéficierait de la carte « as du volant justice » ne sera toujours pas contrarié avant sa vingtième présentation ?
    Faudrait pas changer ni les habitudes et ni les faits divers qui en découlent.

    répondre

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