Mardi 1er décembre 2020, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2021, le Sénat a examiné les crédits de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ». A cette occasion, Daniel GREMILLET, Sénateur des Vosges, est intervenu dans la discussion générale afin de rappeler la nécessité d’investir dans la forêt française durement frappée par la sécheresse et la crise des scolytes.
Dans ce cadre, il est parvenu à faire adopter deux amendements budgétaires en faveur de la forêt créant, d’une part, un fonds de 25 millions d’euros, destiné à l’entretien des peuplements car « si on n’entretient pas une parcelle reboisée, on va à l’échec » a rappelé le sénateur ; et visant, d’autre part, à mobiliser 10 millions d’euros afin d’accompagner les initiatives, en région, de création d’aires de stockage du bois sain, afin de ne pas concurrencer le bois scolyté, d’assainir le marché et de maintenir les prix. Il s’agit de donner des perspectives à l’ensemble de la filière forêt-bois de l’amont à l’aval, y compris aux communes forestières et aux coopératives forestières dans le cadre de stockages collectifs, et de satisfaire une couverture des approvisionnements industriels des cinq à six prochaines années selon l’exposé des motifs de cet amendement.
Pour l’élu vosgien, le volet forestier du budget pour 2021 constitue un « rendez-vous manqué », malgré les 200 millions d’euros du plan de relance, dédiés à la forêt et au bois : « la forêt est une richesse, mais elle souffre ; les 200 millions que nous y consacrons sont insuffisants : les Allemands mettent bien plus de moyens, pour une surface forestière moindre ! Il est donc nécessaire de porter des mesures plus ambitieuses encore ».
Et de poursuivre : « la crise des scolytes et les dépérissements observés ces derniers mois, dans les régions impactées, sur plusieurs essences régionales majeures comme l’épicéa, le sapin, le hêtre… montrent qu’il est urgent d’agir pour préserver la ressource forestière et pour accompagner les propriétaires forestiers publics ou privés dans leur démarche de lutte contre le parasite. Il est également incontournable de s’engager pour l’avenir de la forêt. A cet égard, l’Etat doit davantage être facilitateur et soutenir les initiatives afin de déployer une véritable politique de sylviculture en accompagnant la replantation mais également la régénération naturelle qui n’est pas du tout abordée dans les politiques publiques alors qu’elle permet de donner vie à des peuplements souvent plus robustes et moins sujets aux aléas climatiques ».
Le sénateur vosgien avait également présenté un troisième amendement qui consistait à prévoir, pour répondre à la crise des scolytes, une aide complémentaire exceptionnelle d’un montant de 6 millions d’euros visant à renforcer et à pérenniser l’aide de l’État pour l’évacuation des bois vers le sud-ouest de la France ou vers d’autres régions non concernées par la crise des scolytes, dans le prolongement de la création, par l’État, d’un dispositif d’aide exceptionnelle à l’exploitation et à la commercialisation des bois en fin d’année 2019.
En réponse, Daniel GREMILLET a obtenu un engagement solennel, en séance publique, du Ministre de l’agriculture, Julien DENORMANDIE, qui l’a assuré que s’il devait y avoir un problème de financement du dispositif mis en place par l’Etat pour évacuer les bois d’ici l’été prochain, le Gouvernement réaliserait un redéploiement budgétaire.
Dossier législatif du PLF pour 2021 sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202010/projet_de_loi_de_finances_pour_2021.html
Mardi 1er décembre 2020, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2021, le Sénat a examiné les crédits de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ». A cette occasion, Daniel GREMILLET, Sénateur des Vosges, est intervenu dans la discussion générale afin de rappeler la nécessité d’investir dans la forêt française durement frappée par la sécheresse et la crise des scolytes.
Dans ce cadre, il est parvenu à faire adopter deux amendements budgétaires en faveur de la forêt créant, d’une part, un fonds de 25 millions d’euros, destiné à l’entretien des peuplements car « si on n’entretient pas une parcelle reboisée, on va à l’échec » a rappelé le sénateur ; et visant, d’autre part, à mobiliser 10 millions d'euros afin d'accompagner les initiatives, en région, de création d’aires de stockage du bois sain, afin de ne pas concurrencer le bois scolyté, d’assainir le marché et de maintenir les prix. Il s’agit de donner des perspectives à l'ensemble de la filière forêt-bois de l'amont à l'aval, y compris aux communes forestières et aux coopératives forestières dans le cadre de stockages collectifs, et de satisfaire une couverture des approvisionnements industriels des cinq à six prochaines années selon l’exposé des motifs de cet amendement.
Pour l’élu vosgien, le volet forestier du budget pour 2021 constitue un « rendez-vous manqué », malgré les 200 millions d’euros du plan de relance, dédiés à la forêt et au bois : « la forêt est une richesse, mais elle souffre ; les 200 millions que nous y consacrons sont insuffisants : les Allemands mettent bien plus de moyens, pour une surface forestière moindre ! Il est donc nécessaire de porter des mesures plus ambitieuses encore ».
Et de poursuivre : « la crise des scolytes et les dépérissements observés ces derniers mois, dans les régions impactées, sur plusieurs essences régionales majeures comme l’épicéa, le sapin, le hêtre… montrent qu’il est urgent d’agir pour préserver la ressource forestière et pour accompagner les propriétaires forestiers publics ou privés dans leur démarche de lutte contre le parasite. Il est également incontournable de s’engager pour l’avenir de la forêt. A cet égard, l’Etat doit davantage être facilitateur et soutenir les initiatives afin de déployer une véritable politique de sylviculture en accompagnant la replantation mais également la régénération naturelle qui n’est pas du tout abordée dans les politiques publiques alors qu’elle permet de donner vie à des peuplements souvent plus robustes et moins sujets aux aléas climatiques ».
Le sénateur vosgien avait également présenté un troisième amendement qui consistait à prévoir, pour répondre à la crise des scolytes, une aide complémentaire exceptionnelle d’un montant de 6 millions d’euros visant à renforcer et à pérenniser l’aide de l’État pour l’évacuation des bois vers le sud-ouest de la France ou vers d’autres régions non concernées par la crise des scolytes, dans le prolongement de la création, par l’État, d’un dispositif d’aide exceptionnelle à l’exploitation et à la commercialisation des bois en fin d'année 2019.
En réponse, Daniel GREMILLET a obtenu un engagement solennel, en séance publique, du Ministre de l’agriculture, Julien DENORMANDIE, qui l’a assuré que s’il devait y avoir un problème de financement du dispositif mis en place par l’Etat pour évacuer les bois d’ici l’été prochain, le Gouvernement réaliserait un redéploiement budgétaire.
Dossier législatif du PLF pour 2021 sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202010/projet_de_loi_de_finances_pour_2021.html