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Après avoir transmis sa responsabilité de bâtonnier des avocats des Vosges à maitre Cyril Gauthier, remplacé dernièrement par Ludovic Vial, le juriste spinalien bien connu, Olivier Cousin, n’est pas resté longtemps sans mandat représentatif. Il vient d’accepter le poste de secrétaire général de la Confédération Nationale des Avocats, une organisation syndicale forte de plusieurs centaines d’adhérents en France.

Une représentation engagée

Interrogé sur cette nouvelle mission et son implication sur les sujets d’actualité ( réforme des tribunaux, réforme de la retraite des avocats ) le dynamique avocat a tout de suite tenu à préciser qu’il s’agit d’une « organisation professionnelle apolitique et humaniste. A défaut de quoi je ne me serai pas engagé ».  « Depuis sa création en 1921 à Lyon, outre sa défense des intérêts professionnels des Avocats , le CNA est très engagé sur des sujets en rapport avec les libertés publiques et la Justice en général. Notre organisation se veut au cœur de la modernisation du monde judiciaire, économique et social. Et notamment sur les sujets des Droits de l’Homme, l’inhumanité de la privation des libertés, l’incarcération digne. Il est temps de faire progresser la situation sur ces points dans notre pays. Avec la nomination d’Eric Dupond-Moretti au poste de Garde des Sceaux, cela va avancer ».

Un Garde des Sceaux réinventé?

Interrogé sur le nouveau garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, Maitre Cousin  nous a assuré qu’il avait «  foi en l’homme. J’ai eu l’occasion de plaider une fois contre lui. Il est rigoureux et sérieux. Il n’y a aucun doute qu’il se glissera sans problème dans le costume de Garde des sceaux. Et s’il dit que la Justice va avoir plus de moyens, on peut le croire.  Il fera tout ce qu’il faut avec son habileté et sa puissance ». Interrogé sur l’étonnante présence de l’avocat parisien réputé de gauche ( surnommé acquitator dans les couloirs des tribunaux ) auprès des époux Balkany, Olivier Cousin s’est fendu d’une confidence avec un léger sourire: « Il était effectivement en rupture avec son image. Cela ne préjuge en rien de son activité nationale à venir. Et tout le monde a le droit d’être défendu, y compris Monsieur Balkany ».