L’Imagerie d’Epinal anime les débats des municipales. Le duo Jourdain-Petit propose le rachat de l’Imagerie via une société coopérative d’intérêt collectif.
C’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre en ce moment et qui s’invite au cœur des débats des municipales. L’Imagerie d’Epinal est dans la tourmente. Le tribunal de commerce d’Epinal doit rendre son verdict le 7 juillet prochain.
Ce lundi, après le conseil municipal mouvementé, la liste de Benoît Jourdain et Christophe Petit a dévoilé son plan de rachat de l’Imagerie via une société coopérative d’intérêt collectif.
Une alternative au « tout privé ou au tout public »
Cette société sera propriétaire de l’ensemble des actifs, et pourra également récupérer la propriété du bâtiment. Elle doit permettre d’associer des acteurs privés et publics, des associations, mais aussi des citoyens ou encore l’ESAL, le musée de l’Image. Une solution alternative au « tout privé ou au tout public ». « On propose un nouveau modèle économique, social et solidaire » explique Christophe Petit. La société pourra mettre ces actifs à la disposition de l’entreprise d’exploitation.
La SCIC sera composée de plusieurs collèges : un collège « collectivité locales »(ville, Département, Région), un collège « créateurs » qui associera les artistes intervenant pour le compte de l’Imagerie, un collège « salariés », un collège associations, un collège « personnes qualifiées, un autre citoyens, un collège investisseurs institutionnels et enfin un collège exploitant.
« Nous avons d’ores et déjà identifié un professionnel reconnu, installé dans la Région, et bénéficiant de très solides références qui pourra assurer l’exploitation de l’Imagerie, et saura être opérationnel dans les meilleurs délais » assure Benoît Jourdain.
C.K.N.