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dimanche 3 déc 2023
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Les orthophonistes se sentent méprisés par l’ARS Grand Est Communiqué de presse

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virus-4898571_1920-800x533-383x255Le Syndicat régional des orthophonistes de Lorraine demande à l’ARS d’ajouter les orthophonistes à la liste des professionnels pouvant être fournis en masques chirurgicaux. 

« A l’heure où l’Agence Régionale de Santé du Grand Est se targue de pouvoir fournir les soignants en masques,

A l’heure ou elle cautionne la vente de masques généralisée,

A l’heure où les orthophonistes libéraux souhaitent ouvrir à nouveau leurs cabinets afin de ne pas rompre le parcours de soins de nombreux patients,

Madame Desailly‐Chanson, directrice nouvellement nommée de l’ARS Grand‐Est, refuse aux orthophonistes l’entrée dans le système distrimasques afin qu’ils puissent se protéger mais également qu’ils protègent leurs patients afin d’éviter toute nouvelle flambée de l’épidémie

Nous comptons environ 1500 orthophonistes sur le Grand‐Est. Un orthophoniste, pour respecter les gestes barrières, a besoin d’environ 20 masques par semaine.

La plupart des cabinets libéraux des orthophonistes sont encore actuellement fermés.

Cette fermeture s’est inscrite dans une volonté des orthophonistes de protéger les patients. Certains suivis ont pu reprendre à distance, par le télésoin.

D’autres nécessitent des soins en présentiel, notamment les patients en sorties d’hospitalisation. En effet, nombre de patients sortent précocement de l’hôpital en ce moment, nombre de patients risquent la ré‐hospitalisation faute de soins primaires urgents pour éviter les suraggravations. Pour les orthophonistes, il s’agit principalement des personnes victimes d’un AVC, victimes de traumatisme crânien récent, atteintes de paralysies faciales récentes, venant de bénéficier d’une chirurgie cancéreuse ORL ou réparatrice, atteintes de maladies neuro‐dégénératives, des nouveaux‐nés prématurés qui sortent de l’hôpital sans avoir de succion ou de déglutition automatisée, des personnes porteuses de grands handicaps, des prises en charge de patents post Covid‐19…

Tous ces patients doivent bénéficier d’une prise en soins intensive, tant sur le plan du langage que de l’alimentation (dans le cadre de dysphagies), si on veut éviter la perte de langage et d’autonomie, la déshydratation ou la dénutrition, et le retour à l’hôpital.

Cette reprise des soins en présentiel ne peut actuellement se tenir car les orthophonistes ne disposent pas d’équipement nécessaire : masques essentiellement.

Ni la doctrine nationale, ni le système distrimasques, n’inclut encore les orthophonistes, professionnels de santé à part entière.

Aucune autorité ne s’occupe des conditions de reprise des orthophonistes.

A partir du 11 mai, la réouverture des cabinets sera généralisée, et l’approvisionnement en masques chirurgicaux sera inévitable.

Nous demandons à l’ARS Grand Est de doter rapidement les orthophonistes libéraux en masques, via le système distrimasques. »

virus-4898571_1920-800x533-383x255Le Syndicat régional des orthophonistes de Lorraine demande à l'ARS d'ajouter les orthophonistes à la liste des professionnels pouvant être fournis en masques chirurgicaux. 

"A l’heure où l’Agence Régionale de Santé du Grand Est se targue de pouvoir fournir les soignants en masques, A l’heure ou elle cautionne la vente de masques généralisée, A l’heure où les orthophonistes libéraux souhaitent ouvrir à nouveau leurs cabinets afin de ne pas rompre le parcours de soins de nombreux patients, Madame Desailly‐Chanson, directrice nouvellement nommée de l’ARS Grand‐Est, refuse aux orthophonistes l’entrée dans le système distrimasques afin qu’ils puissent se protéger mais également qu’ils protègent leurs patients afin d’éviter toute nouvelle flambée de l’épidémie Nous comptons environ 1500 orthophonistes sur le Grand‐Est. Un orthophoniste, pour respecter les gestes barrières, a besoin d’environ 20 masques par semaine. La plupart des cabinets libéraux des orthophonistes sont encore actuellement fermés. Cette fermeture s’est inscrite dans une volonté des orthophonistes de protéger les patients. Certains suivis ont pu reprendre à distance, par le télésoin. D’autres nécessitent des soins en présentiel, notamment les patients en sorties d’hospitalisation. En effet, nombre de patients sortent précocement de l’hôpital en ce moment, nombre de patients risquent la ré‐hospitalisation faute de soins primaires urgents pour éviter les suraggravations. Pour les orthophonistes, il s’agit principalement des personnes victimes d’un AVC, victimes de traumatisme crânien récent, atteintes de paralysies faciales récentes, venant de bénéficier d’une chirurgie cancéreuse ORL ou réparatrice, atteintes de maladies neuro‐dégénératives, des nouveaux‐nés prématurés qui sortent de l’hôpital sans avoir de succion ou de déglutition automatisée, des personnes porteuses de grands handicaps, des prises en charge de patents post Covid‐19… Tous ces patients doivent bénéficier d’une prise en soins intensive, tant sur le plan du langage que de l’alimentation (dans le cadre de dysphagies), si on veut éviter la perte de langage et d’autonomie, la déshydratation ou la dénutrition, et le retour à l’hôpital. Cette reprise des soins en présentiel ne peut actuellement se tenir car les orthophonistes ne disposent pas d’équipement nécessaire : masques essentiellement. Ni la doctrine nationale, ni le système distrimasques, n’inclut encore les orthophonistes, professionnels de santé à part entière. Aucune autorité ne s’occupe des conditions de reprise des orthophonistes. A partir du 11 mai, la réouverture des cabinets sera généralisée, et l’approvisionnement en masques chirurgicaux sera inévitable. Nous demandons à l’ARS Grand Est de doter rapidement les orthophonistes libéraux en masques, via le système distrimasques."



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