Le 20 mars dernier, nous avons dû annuler les cercles de silence que nous formons chaque 3è vendredi du mois à Épinal et Saint-Dié depuis déjà 12 ans, à l’initiative des franciscains de Toulouse, révoltés de voir se construire en bout de piste de l’aéroport de Blagnac un centre de rétention pour les personnes déboutées de la demande d’asile. « Notre conscience ne pouvait l’accepter » (Alain Richard). Cette protestation citoyenne a été relayée dans plus de 200 villes de France, sur la base suivante :
– Nous exigeons UN ACCUEIL DIGNE POUR LES MIGRANTS QUI ARRIVENT EN FRANCE, respectant les droits fondamentaux de tout être humain, et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre des citoyens qui leur viennent en aide.
– Nous refusons que chaque jour, des personnes et des familles en errance, maintenues dans l’inexistence sociale car déclarées ‘sans papiers’, soient ARRÊTÉES, PLACÉES EN CENTRE DE RÉTENTION ET EXPULSÉES dans des conditions indignes.
– Nous refusons que soient appliquées en notre nom des DÉCISIONS POLITIQUES QUI BROIENT DES FAMILLES, DES INDIVIDUS ET DES ENFANTS.
– Nous refusons que des femmes et des hommes, des enfants, subissent de la part de l’État des TRAITEMENTS INHUMAINS ET DÉGRADANTS, en contradiction avec l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme et de nombreux articles (3, 19, 20, 37) de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Les migrants lancent un cri à notre conscience. C’est pour cela qu’avec eux, nous nous taisons et faisons silence. Ils sont sans voix ! Avec eux, nous nous taisons ! Mais notre silence devient un cri, un cri non-violent, un cri d’indignation.
La rétention, déjà inadmissible en temps normal, l’est encore plus en cette période de crise sanitaire. Même dans les textes qui l’encadrent, la rétention administrative ne doit durer que le temps nécessaire à l’éloignement de la personne concernée. Or, avec les frontières qui se ferment, il n’existe plus de perspective de renvoi. Dans ce contexte, la rétention ne se justifie plus. Alors, nous joignons nos voix à celles des associations qui ont déjà partout en France tiré la sonnette d’alarme, et comme elles nous demandons la libération des personnes retenues, ainsi qu’un accueil digne des personnes actuellement à la rue, leur permettant de respecter les mesures sanitaires et de protéger leur santé.
En témoignage de leur détermination, les personnes solidaires de cet appel dans toute la France s’engagent chacune à rester en silence chez elles pendant une heure, et à y inviter leurs proches, ce mardi 31 mars, de 18h00 à 19h00, et à renouveler cette initiative chaque dernier jour du mois pendant toute la durée du confinement.
La coordination nationale des Cercle de silence
Le 20 mars dernier, nous avons dû annuler les cercles de silence que nous formons chaque 3è vendredi du mois à Épinal et Saint-Dié depuis déjà 12 ans, à l’initiative des franciscains de Toulouse, révoltés de voir se construire en bout de piste de l’aéroport de Blagnac un centre de rétention pour les personnes déboutées de la demande d’asile. « Notre conscience ne pouvait l’accepter » (Alain Richard). Cette protestation citoyenne a été relayée dans plus de 200 villes de France, sur la base suivante :
– Nous exigeons UN ACCUEIL DIGNE POUR LES MIGRANTS QUI ARRIVENT EN FRANCE, respectant les droits fondamentaux de tout être humain, et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre des citoyens qui leur viennent en aide.
– Nous refusons que chaque jour, des personnes et des familles en errance, maintenues dans l’inexistence sociale car déclarées ‘sans papiers’, soient ARRÊTÉES, PLACÉES EN CENTRE DE RÉTENTION ET EXPULSÉES dans des conditions indignes.
– Nous refusons que soient appliquées en notre nom des DÉCISIONS POLITIQUES QUI BROIENT DES FAMILLES, DES INDIVIDUS ET DES ENFANTS.
– Nous refusons que des femmes et des hommes, des enfants, subissent de la part de l’État des TRAITEMENTS INHUMAINS ET DÉGRADANTS, en contradiction avec l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme et de nombreux articles (3, 19, 20, 37) de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Les migrants lancent un cri à notre conscience. C’est pour cela qu’avec eux, nous nous taisons et faisons silence. Ils sont sans voix ! Avec eux, nous nous taisons ! Mais notre silence devient un cri, un cri non-violent, un cri d’indignation.
La rétention, déjà inadmissible en temps normal, l’est encore plus en cette période de crise sanitaire. Même dans les textes qui l’encadrent, la rétention administrative ne doit durer que le temps nécessaire à l’éloignement de la personne concernée. Or, avec les frontières qui se ferment, il n’existe plus de perspective de renvoi. Dans ce contexte, la rétention ne se justifie plus. Alors, nous joignons nos voix à celles des associations qui ont déjà partout en France tiré la sonnette d’alarme, et comme elles nous demandons la libération des personnes retenues, ainsi qu’un accueil digne des personnes actuellement à la rue, leur permettant de respecter les mesures sanitaires et de protéger leur santé.
En témoignage de leur détermination, les personnes solidaires de cet appel dans toute la France s’engagent chacune à rester en silence chez elles pendant une heure, et à y inviter leurs proches, ce mardi 31 mars, de 18h00 à 19h00, et à renouveler cette initiative chaque dernier jour du mois pendant toute la durée du confinement.
La coordination nationale des Cercle de silence
Une réaction sur “Cercles de silence d’Épinal et Saint-Dié”
Karl
Même si leur situation n’est pas enviable dans des camps ils sont mieux là-bas que de venir dans les pays d’Europe atteints qui ont déjà suffisamment de malades à gérer.
D’autre part on peut réfléchir puisque que l’on a le temps en ce moment à l’échec de l’immigration en France : Bidonvilles aux abords des villes, cités dortoirs, prosélytisme religieux d’individus non assimilés qui refusent de travailler, régression de la situation des femmes et des enfants… Et en ce moment résultats : Confinés dans des apparts trop petit des familles trop nombreuses souvent bruyantes et au milieu de tout ça des personnes âgées ou des travailleurs pauvres dans leurs petits logements de banlieues, des gens à la rue trop nombreux qui sont encore plus à risque et ne peuvent avoir d’hygiène, des structures débordées.
Donc vraiment l’urgence en ce moment est de garder les frontières fermées pour gérer la crise au mieux, et pour ces gens d’être vivants là où ils sont plutôt que malades ailleurs.
La France ne peut accueillir l’humanité entière ce qu’elle a fait trop souvent et lorsqu’il s’agit de personnes réellement en danger et non de profiteurs il y a saturation.
Et là dans cette crise on se rend compte que la France n’est certainement pas la poule aux oeufs d’or que tout le monde pensait et où tout le monde voulait profiter des avantages français y compris. Aujourd’hui c’est tout autre chose, des personnes qui soignent ne sont même pas équipées décemment pour soigner les gens, les personnes âgées déjà délaissées dans des ehpad en crise doivent être elles aussi confinées privées des seules visites qui les égayaient.
Donc l’altruisme internationnal c’est bien et louable mais il faut aussi penser, agir et aider les personnes plus proche qui luttent en ce moment contre ce virus et envoyer aussi des ondes positives à toutes ces personnes.
Même si leur situation n’est pas enviable dans des camps ils sont mieux là-bas que de venir dans les pays d’Europe atteints qui ont déjà suffisamment de malades à gérer.
D’autre part on peut réfléchir puisque que l’on a le temps en ce moment à l’échec de l’immigration en France : Bidonvilles aux abords des villes, cités dortoirs, prosélytisme religieux d’individus non assimilés qui refusent de travailler, régression de la situation des femmes et des enfants… Et en ce moment résultats : Confinés dans des apparts trop petit des familles trop nombreuses souvent bruyantes et au milieu de tout ça des personnes âgées ou des travailleurs pauvres dans leurs petits logements de banlieues, des gens à la rue trop nombreux qui sont encore plus à risque et ne peuvent avoir d’hygiène, des structures débordées.
Donc vraiment l’urgence en ce moment est de garder les frontières fermées pour gérer la crise au mieux, et pour ces gens d’être vivants là où ils sont plutôt que malades ailleurs.
La France ne peut accueillir l’humanité entière ce qu’elle a fait trop souvent et lorsqu’il s’agit de personnes réellement en danger et non de profiteurs il y a saturation.
Et là dans cette crise on se rend compte que la France n’est certainement pas la poule aux oeufs d’or que tout le monde pensait et où tout le monde voulait profiter des avantages français y compris. Aujourd’hui c’est tout autre chose, des personnes qui soignent ne sont même pas équipées décemment pour soigner les gens, les personnes âgées déjà délaissées dans des ehpad en crise doivent être elles aussi confinées privées des seules visites qui les égayaient.
Donc l’altruisme internationnal c’est bien et louable mais il faut aussi penser, agir et aider les personnes plus proche qui luttent en ce moment contre ce virus et envoyer aussi des ondes positives à toutes ces personnes.