La CFDT et la CGT des Vosges manifestaient ce mardi matin devant l’Agence régionale de santé des Vosges pour dénoncer le Plan urgence santé.
« La poudre aux yeux, ça ne coûte pas cher » dénoncent les syndicats réunis devant l’Agence régionale de santé des Vosges (ARS). Un rassemblement avait lieu ce mardi à Epinal devant le siège de l’ARS, avant un échange avec la déléguée territoriale.
« On nous avait annoncé un effort massif de la part du gouvernement lors de la présentation de ce plan d’urgence du 20 Novembre 2019 ; c’est notre déception qui est massive et c’est la déception de milliers d’hospitaliers qui l’est tout autant car rien n’a répondu aux revendications de l’intersyndicale, à savoir hausse des salaires, des effectifs et arrêt des fermetures de lits. » expliquent les syndicats.
Pour eux, le gouvernement n’a pas pris conscience de l’urgence de la situation. « La souffrance exprimée par les personnels exige en premier lieu une réponse en termes de moyens humains. En réalité, le gouvernement, au travers de ces annonces, espère calmer la colère en divisant le mouvement (primes aux AS en EHPAD sous certaines conditions, primes aux Franciliens, aux jeunes en début de carrière etc..) » poursuivent-ils.
Plus de 400 postes vont disparaître dans les Vosges
« Dans les Vosges, plus de 400 postes équivalents temps plein, soignants et non soignants, vont disparaître dans les 5 principaux hôpitaux. » Les manifestants demandent des réponses à leurs demandes de bras, de lits et d’argent (salaires, matériel) supplémentaires.
C.K.N.