David Mellani (LREM) a décidé de démissionner de La République En Marche et de reprendre sa liberté
« J’ai fait le choix, il y a maintenant plus de trois ans, de soutenir Emmanuel Macron. En avril 2016, alors qu’il était encore ministre de l’économie de François Hollande, l’actuel Président de la République a annoncé la création d’ « En Marche ! ». Séduit par l’initiative et convaincu qu’elle devait être suivie dans notre ville, j’ai alors décidé, avec une poignée de Spinaliennes et de Spinaliens, de créer le comité local du mouvement. Ce choix était, pour moi, celui du cœur et de la raison.
En homme libre, j’ai pensé que l’engagement d’Emmanuel Macron pour un profond renouvellement démocratique et pour un progressisme éclairé méritait d’être soutenu. De tout cela, je ne regrette rien. Ces trois années ont été riches en rencontres et en actions au service de nos concitoyens. Elles nous ont permis de constituer, à Epinal, une équipe soudée, composée de femmes et d’hommes de conviction, empreints d’humanisme et riches de leur diversité. Depuis, malheureusement, la « petite politique » a toutefois repris ses droits…
Le mouvement s’est « verticalisé »
Même si cela nous fait mal, il faut avoir la lucidité d’admettre que progressivement, imperceptiblement, le mouvement s’est « verticalisé », et que l’« ancien monde », celui des appareils et des apparatchiks, a fini par prendre le dessus. L’exemple le plus frappant, et le plus choquant, ce sont évidemment ces multiples décisions de la commission nationale d’investiture qui, pour Epinal, Metz, Mulhouse, Besançon ou encore Paris, ont fini par tourner le dos aux militants et aux projets d’avenir qu’ils portent pour leurs villes.
Faire de la politique autrement
Tactiques politiciennes ou déconnexion du réel ? De tout cela, j’ai déjà eu l’occasion de le dire et de l’écrire : je ne cautionne rien. Ni les menaces, ni les pressions et les intimidations ne nous feront renoncer, mon équipe et moi-même, à cette volonté farouche de faire de la politique autrement. Les Spinaliennes et les Spinaliens méritent une autre voie et un autre horizon que celui incarné par les trois candidats issus de l’actuelle majorité municipale LR-UDI.
Pas d’annonce de candidature aux élections de mars prochain
J’ai donc décidé, en conscience, de démissionner de La République En Marche et de reprendre ma liberté. Cette liberté, je n’envisage nullement de l’employer pour annoncer aujourd’hui, du haut d’une estrade, comme tous les autres, une candidature égotique aux élections de mars prochain.
Je reste intimement convaincu, en effet, que le sursaut dont notre ville et notre territoire ont besoin ne peut venir que d’un large rassemblement citoyen. C’est, pour moi, un préalable indispensable. Je crois sincèrement que la solution est en nous : acteurs de la société civile, forces vives de la cité, militants associatifs ou politiques qui voulons et devons reprendre en main notre destin.
Au-delà du socle des Marcheuses et des Marcheurs qui continueront à m’accompagner, au delà des étiquettes, au-delà de tout ce qui nous enferme, nous sclérose et nous condamne à l’inaction, je souhaite que les prochaines semaines nous permettent, concrètement, de réaliser l’indispensable rassemblement de tous les progressistes spinaliens.
J’ai la conviction que nous y arriverons, et que nous parviendrons à construire ensemble un projet novateur, ambitieux, écologiste et solidaire pour Epinal. »
David Melloni Animateur du Comité En Marche Epinal !
Membre du Comité politique de La République en Marche – Vosges
Quelle naïveté !
S’imaginer qu’un politique « presque » neuf aie les épaules pour gouverner le pays des 365 fromages.
S’imaginer qu’un banquier soit capable de faire autre chose que favoriser les puissances de l’argent.
Certes, le second tour a présenté un choix cornélien pour beaucoup d’électeurs sensés, surtout que le vote blanc n’est pas encore comptabilisé.
Moi, je guignol, je le vois comme BINRO, une sorte de Robin des Bois qui vole les pauvres pour donner aux riches.
Alternative pour Epinal ? qui vit comme une ville de riches où les riches et les « pauvres » vivent bien pendant que les « ni l’un ni l’autre » travaillent.