Un collectif de parents d’enfants scolarisés en classe ULIS TFM (unité localisée pour l’inclusion scolaire, Troubles des fonctions motrices) à l’école du 149e à Epinal dénoncent les tarifs de la cantine. Ce vendredi, ils ont pu rencontré le député spinalien Stéphane Viry pour en discuter.
La tarification de la cantine scolaire pour les enfants en situation de handicap est trop élevée selon un collectif de parents d’élèves scolarisés en classe ULIS TFM. « Nos enfants n’habitent pas la commune, mais nous n’avons pas le choix du lieu de scolarisation.
Jusqu’à il y a très peu de temps les familles d’Ulis non spinaliennes se voyaient appliquer le tarif des élèves extérieurs, soit 9,55 € par repas » expliquent Sabrina Tisserant, déléguée de parents de l’école du 149 e RI, Stéphanie Yverneau-Brahy, porte-parole du collectif, Emmanuelle Aubert, déléguée APF-France Handicap Vosges.
Un situation injuste pour les parents d’élèves
Au printemps dernier, plusieurs familles ne pouvaient plus payer leurs factures (soit environ 150€/mois), et la question de la déscolarisation des enfants pour raison financière se profilait.
Cette situation injuste a amené le collectif à interpeller la Ville d’Epinal en mars dernier.
« Celle-ci considère que c’est aux communes d’origine de prendre en charge le surcoût de la restauration scolaire, et non au contribuable spinalien. Mais nos communes ont refusé de nous aider. Le flou juridique sur la question conduit donc à une impasse, au détriment des familles. » poursuivent les parents d’élèves.
Pourtant, le collectif de parents a obtenu une première victoire puisque la Ville d’Epinal a accepté de facturer le repas à 6,18 € pour l’année scolaire 2019-2020. Mais pour les parents d’élèves, « le tarif reste trop élevé pour les familles modestes. »
L’Etat doit payer selon le député
Les parents ont alors décidé d’interpeller les députés, dont Stéphane Viry qui considère que c’est bien du rôle de l’Etat d’assurer l’équité d’accès aux services publics pour les enfants en situation de handicap et à leurs familles. Il s’est engagé à mener plusieurs initiatives afin d’obtenir des avancées en ce sens, notamment lors du Projet de Loi finances 2020. » Il semblerait opportun que l’État puisse prendre en charge, grâce à un fonds national de solidarité, la différence de tarification des frais de cantine, en finançant la différence entre le prix ‘extérieur’ et le prix « résident ». » Le député spinalien veut déposer un amendement pour la création d’un fonds de solidarité.
C.K.N.
La ville d’Epinal préfère payer la cantine des cas sociaux qui ne travaillent pas et ne veulent pas assumer leurs enfants.
1 € un repas dans les cantines scolaires spinaliennes pour les soi-disants pauvres et là presque 10 €, cherchez l’erreur.