Jean-Marie Marx, Haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi, est de passage dans les Vosges, ce vendredi 19 juillet. Il a signé deux conventions dans les salons de la préfecture en présence du préfet des Vosges, d’élus, de chefs d’entreprises et Face Vosges, le club d’entreprises qui lutte contre l’exclusion.
Dans le cadre de l’initiative présidentielle « La France, une chance. Les entreprises s’engagent ! », le Haut-commissaire a participé au lancement d’un club d’entreprises engagées pour l’inclusion dans les Vosges. A cette occasion, il a signé la charte d’engagement « Les Vosges, une chance, les entreprises s’engagent » avec Pierre Ory, Préfet des Vosges et Anne-Claire Goulon, présidente de Face Vosges.
Le 17 juillet 2018, le Président de la République a lancé un plan national de
mobilisation des entreprises, au sein duquel 100 entreprises ont pris des engagements volontaires et concrets en matière d’emploi.
Afin d’atteindre cet objectif, un plan de mobilisation des entreprises, piloté par le ministère du travail et comportant 2 volets, a été mis en oeuvre:
– un volet national destiné à mobiliser une centaine de grandes entreprises ;
– un volet territorial déployé par des acteurs locaux.
« Objectif Job »
Dans le département des Vosges, le Secrétaire Général de la Préfecture et FACE Vosges ont engagé dès le 31 octobre 2018 une procédure permettant de mettre en oeuvre localement des actions favorisant l’accès aux emplois non pourvus. Le projet
a été présenté au Service Public de l’Emploi et aux représentants du monde de l’entreprise le 13 décembre 2018.
FACE Vosges, une association affiliée à la Fondation Agir Contre l’Exclusion
FACE Vosges est une association affiliée à la Fondation Agir Contre l’Exclusion reconnue d’utilité publique. L’association a été créée en 2014 avec 5 partenaires. Aujourd’hui, elle en compte 150. Parmi eux, des entreprises, des missions locales, des communautés d’agglomérations et la fédération départementale du bâtiment.
Depuis janvier 2019, un groupe de travail s’est réuni régulièrement en Préfecture ou dans les locaux de FACE Vosges en vue d’élaborer le mécanisme de fonctionnement d’un dispositif innovant qui s’appelle désormais « Objectif Job ». Les financements de ce dispositif relève des fonds propres du Club FACE Vosges, à hauteur de 20 000 €.
Le temps de l’expérimentation, l’État participe également au financement du dispositif pour un an, reconductible en fonction des résultats obtenus, à raison de 73 000 € sous forme de subventions.
Pour l’année 2019 l’ambition est de réaliser un nombre d’embauche en CDD et CDI ou de formations en alternances qui permette de parler de dispositif gagnant/gagnant ; des demandeurs d’emploi retrouvant une activité / des cotisations sociales sur les salaires perçus qui compensent les subventions versées.
« Objectif Job » sera évalué à mi-parcours, après un an d’activité, puis au terme des deux années.
Visite chantier d’insertion « Pôle Éco Ter Vosges Alimentation » à Xertigny
Jean-Marie Marx sera cet après midi à Xertigny afin d’échanger avec l’atelier et chantier d’insertion « Pôle Éco Ter Vosges Alimentation », plateforme de transformation industrielle de légumes qui forme et insère par l’activité économique, les personnes les plus éloignées de l’emploi.
C.K.N.
quelle hypocrisie !! les politiciens ont l’art et la manière de réinventer l’eau chaude constamment non pas pour résoudre les problèmes quotidiens mais pour » laisser une trace » de leurs passages dans ce cercle de nantis. Au lieu d’inventer ou de réinventer des dispositifs de toutes sortes ils feraient mieux d’utiliser ce qui est déjà en place mais qui ne fonctionnent pas à 100 % faute de moyens, de bras et de volonté de le faire fonctionner ! Le marché de l’accompagnement à l’emploi et devenu lui aussi un business.. ils sont de plus en plus nombreux à avoir » des idées révolutionnaires » mais personne ne va au bout des choses en s’attaquant à la source des problèmes, les organismes publics eux font ce qu’ils peuvent avec des effectifs et des moyens qui fondent chaque années et des objectifs qui ne correspondent plus à la réalité du travail. L’éducation nationale en est la preuve vivante.. on continue à fabriquer de futurs chômeurs en poussant tout le monde dans des bacs bacs + 2 mini et en leurs faisant croires qu’avec tous leurs diplômes le monde du travail va les acceuillir avec le tapis rouge! la réalité est que personne ne bosse avant 25 ans ( pas de cotisations dans le système ) que 1 sur 2 ne trouve pas ( inscription au RSA ) et pour ceux qui bossent que la moitié change d’orientation dans les 3 an à venir car mauvais choix dés le début ( retour à la case départ !! ). les pansements ne suffisent plus .. il faut s’attaquer d’urgence à la racine du mal
Je pense que vous ne connaissez ni le monde du travail actuel ni les formations de l enseignement Supérieur et leurs débouchés.
Je vois chaque jour des entreprises qui réclament plus de diplômés dut ou licence pro voire ingénieur avec moult reproches envers l enseignement. D ailleurs ces formations techniques permettent un chômage quasi nul et un véritable choix de carrière pour les jeunes dans ces filières. On peut décrocher un CDI à 21 ans avec une licence pro.
Par contre de trop nombreux jeunes choisissent trop souvent des filières bouchées malgré l intérêt intellectuel qu elles présentent.
Le taux de chômage des non-diplômés est près de quatre fois plus élevé que celui des personnes qui disposent d’un diplôme supérieur à bac + 2 en 2017 [1], et trois fois plus élevé que le taux de ceux qui ont un diplôme de niveau bac + 2. … Leur taux de chômage est le plus fort (39,2 %).12 févr. 2019
C’est qui FACE vosges ?
Bonjour Madame, c’est un club d’entreprises qui lutte contre l’exclusion.
Bien à vous,