Nous publions le communiqué de la CGT Educ’action dénonçant les conditions dans lesquelles se sont déroulés les jurys de Bac en Lorraine, en particulier sur Epinal Louis Lapicque.
« Alors que le 17 juin a été un succès, le ministre n’a pas reconnu que les examens ne se sont pas passés normalement, voire qu’ils ont été tenus dans des conditions parfois proches de l’illégalité (un.e surveillant.e par salle, pressions sur les grévistes, etc.)
À aucun moment le ministre n’a accepté de se remettre en cause, écartant de fait toute possibilité de dialogue. Dès le 2 juillet, de nombreux collègues se sont mis en grève et ont décidé en AG de reconduire la grève et de retenir les notes. Ce jeudi 04 juillet, des pressions inacceptables ont été exercées sur certains jurys au sein de l’académie, car ceux-ci ont choisi de se déclarer non compétents devant l’absence de notes dans plusieurs matières.
En effet, des chef.fe.s de centres ont voulu imposer des pratiques visant à rompre l’égalité et l’impartialité de la notation, en demandant d’utiliser les notes du contrôle continu, voire d’inventer une note. Ces pratiques remettent en cause le caractère national du diplôme. Nous invitons toutes les familles à saisir le tribunal administratif afin de faire respecter l’égalité de traitement des candidat·es.
Dans notre académie le rectorat a annoncé qu’il retirera 15 jours de salaire à ces enseignant.e.s. Tous les moyens sont bons pour intimider les grévistes : menace d’un dépôt de plainte, intervention de la gendarmerie au domicile des collègues. Le droit de grève est clairement bafoué.
La CGT Educ’Action Nancy-Metz réunie en bureau académique ce jeudi apporte tout son soutien aux collègues qui choisiront de poursuivre et de durcir le mouvement, si cela est jugé nécessaire. Nous condamnons toute forme de pression et toute remise en cause du droit de grève. Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! »
Nous publions le communiqué de la CGT Educ'action dénonçant les conditions dans lesquelles se sont déroulés les jurys de Bac en Lorraine, en particulier sur Epinal Louis Lapicque.
"Alors que le 17 juin a été un succès, le ministre n’a pas reconnu que les examens ne se sont pas passés normalement, voire qu’ils ont été tenus dans des conditions parfois proches de l’illégalité (un.e surveillant.e par salle, pressions sur les grévistes, etc.) À aucun moment le ministre n’a accepté de se remettre en cause, écartant de fait toute possibilité de dialogue. Dès le 2 juillet, de nombreux collègues se sont mis en grève et ont décidé en AG de reconduire la grève et de retenir les notes. Ce jeudi 04 juillet, des pressions inacceptables ont été exercées sur certains jurys au sein de l’académie, car ceux-ci ont choisi de se déclarer non compétents devant l’absence de notes dans plusieurs matières. En effet, des chef.fe.s de centres ont voulu imposer des pratiques visant à rompre l’égalité et l’impartialité de la notation, en demandant d’utiliser les notes du contrôle continu, voire d’inventer une note. Ces pratiques remettent en cause le caractère national du diplôme. Nous invitons toutes les familles à saisir le tribunal administratif afin de faire respecter l’égalité de traitement des candidat·es. Dans notre académie le rectorat a annoncé qu’il retirera 15 jours de salaire à ces enseignant.e.s. Tous les moyens sont bons pour intimider les grévistes : menace d’un dépôt de plainte, intervention de la gendarmerie au domicile des collègues. Le droit de grève est clairement bafoué. La CGT Educ’Action Nancy-Metz réunie en bureau académique ce jeudi apporte tout son soutien aux collègues qui choisiront de poursuivre et de durcir le mouvement, si cela est jugé nécessaire. Nous condamnons toute forme de pression et toute remise en cause du droit de grève. Ce n’est qu’un début, continuons le combat !"