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mercredi 29 nov 2023
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Grève aux urgences d’Epinal : le mouvement se poursuit !

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Eric Sanzalone, le directeur du centre hospitalier d’Epinal a rencontré les organisations syndicales dans le cadre du mouvement de grève qui touche les urgences de l’hôpital d’Epinal. Les représentants du personnel ont ainsi pu exprimer leurs revendications sur le nombre de personnel, les conditions de travail et les heures supplémentaires.

« Nous avons évoqué toutes les revendications. J’ai accordé une mise en place d’un début d’internalisation des transferts entre les sites Epinal-Golbey et Remiremont à partir du mois de septembre 2019» explique Eric Sanzalone, le directeur du centre hospitalier d’Epinal. Ils ont aussi conclu à la mise en place d’un brancardier la nuit et à pérenniser le poste de l’agent de sécurité le week-end ainsi que la présence d’une aide-soignante d’orientation et d’accueil tous les jours.

« Un équilibre très précaire »

« Il y a des problèmes d’effectif, on n’arrive pas à recruter. On recherche en ce moment une quinzaine d’infirmiers sur tout l’hôpital d’Epinal et trois médecins au niveau des urgences. C’est un équilibre très précaire. Quand il y a beaucoup d’absences, surtout en période de vacances, ça devient très compliqué » assure le directeur.

A Epinal, la crise est partie des urgences avec trois agressions la nuit.

De plus en plus de patients

Les urgences d’Epinal accueillent 5 à 6% de personnes en plus chaque année. Faute de médecins le soir et week-end, les patients viennent de plus en frapper à la porte des urgences.

Un préavis de grève du 20 au 30 juin

Les syndicats ont pris la décision de déposer un préavis de grève du 20 au 30 juin. « On n’a rien obtenu de plus. » déplorent Isabelle Noirtin de la CFDT, Laure Gillot de la CFDT, Frédéric Faust de la CGT et Thierry Sarrasin de la CFTC.

« Le recrutement du brancardier la nuit n’est toujours pas fait ainsi que celui du bed Manager » poursuivent-ils. « On n’a pas le sentiment que ça va solutionner le problème de l’hôpital » complètent-ils.

Pour eux, ce problème est dû à la réduction du personnel « C’est le quatrième plan de réduction depuis 2010 » assurent-ils. Les syndicalistes sont aussi inquiets face au plan de performance qui doit permettre de réduire le déficit.

Le gouvernement a annoncé qu’il allait débloquer 70 millions d’euros pour tenter d’apaiser les personnels des services d’urgences. Parmi ces mesures, la généralisation et la revalorisation d’une prime de risque de 118 euros bruts.

C.K.N.

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Eric Sanzalone, le directeur du centre hospitalier d’Epinal a rencontré les organisations syndicales dans le cadre du mouvement de grève qui touche les urgences de l’hôpital d’Epinal. Les représentants du personnel ont ainsi pu exprimer leurs revendications sur le nombre de personnel, les conditions de travail et les heures supplémentaires.

« Nous avons évoqué toutes les revendications. J’ai accordé une mise en place d’un début d’internalisation des transferts entre les sites Epinal-Golbey et Remiremont à partir du mois de septembre 2019» explique Eric Sanzalone, le directeur du centre hospitalier d’Epinal. Ils ont aussi conclu à la mise en place d’un brancardier la nuit et à pérenniser le poste de l’agent de sécurité le week-end ainsi que la présence d’une aide-soignante d’orientation et d’accueil tous les jours.

"Un équilibre très précaire"

« Il y a des problèmes d’effectif, on n’arrive pas à recruter. On recherche en ce moment une quinzaine d’infirmiers sur tout l’hôpital d’Epinal et trois médecins au niveau des urgences. C’est un équilibre très précaire. Quand il y a beaucoup d’absences, surtout en période de vacances, ça devient très compliqué » assure le directeur. A Epinal, la crise est partie des urgences avec trois agressions la nuit.

De plus en plus de patients

Les urgences d’Epinal accueillent 5 à 6% de personnes en plus chaque année. Faute de médecins le soir et week-end, les patients viennent de plus en frapper à la porte des urgences.

Un préavis de grève du 20 au 30 juin

Les syndicats ont pris la décision de déposer un préavis de grève du 20 au 30 juin. « On n’a rien obtenu de plus. » déplorent Isabelle Noirtin de la CFDT, Laure Gillot de la CFDT, Frédéric Faust de la CGT et Thierry Sarrasin de la CFTC. « Le recrutement du brancardier la nuit n’est toujours pas fait ainsi que celui du bed Manager » poursuivent-ils. « On n’a pas le sentiment que ça va solutionner le problème de l’hôpital » complètent-ils. Pour eux, ce problème est dû à la réduction du personnel « C’est le quatrième plan de réduction depuis 2010 » assurent-ils. Les syndicalistes sont aussi inquiets face au plan de performance qui doit permettre de réduire le déficit. Le gouvernement a annoncé qu'il allait débloquer 70 millions d’euros pour tenter d’apaiser les personnels des services d’urgences. Parmi ces mesures, la généralisation et la revalorisation d’une prime de risque de 118 euros bruts. C.K.N. [gallery type="rectangular" link="file" size="medium" ids="159558,159561,159562,159563,159564,159565,159566" orderby="rand"]



4 réactions sur “Grève aux urgences d’Epinal : le mouvement se poursuit !

  1. PierreL

    « Les syndicalistes sont aussi inquiets face au plan de performance qui doit permettre de réduire le déficit. »
    Comment des « syndicalistes » pourraient-ils accepter un « plan de performance » ?
    Il ne faut pas trop leur en demander !
    Quant au déficit, bien réel celui-là, ils savent le creuser, et de quelle façon ! partout ils sévissent…

    répondre
    1. Etic88

      M. Pierrel,

      Avant de nous faire profiter de vos subtiles réflexions, je vous encourage à venir partager le quotidien des équipes médicales des urgences.

      répondre
    2. à ke kuku c'est joni.

      Les causes on les connait

      Le manque de médecins généralistes entraîne un afflux des patients vers les urgences.

      Ceux qui ont ouvert la boite à pandore CMU et AME n’avaient non plus rien anticipé sur tout cela.
      Ce foutoir n’est pas prêt de s’arrêter puis qu’il nous sommes sur une hausse de la fréquentation de 3,5 % par an.
      Bon courage aux soignants..

      répondre
  2. Houlà.

    Prime de risque pour les personnels hospitaliers.
    Quelle déchéance pour notre pays….

    Mes parents reviendraient sur terre, ils n’en croiraient pas leurs yeux.

    répondre

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