(Crédits photographiques Centre Hospitalier Saint-Charles)
Le Docteur Yannick Vincelet, chirurgien orthopédique au Centre Hospitalier Saint-Charles, a posé avec succès 2 prothèses de genou sur-mesure à 2 patients souffrant d’arthrose en ce lundi 3 décembre.
Une première dans toute la Lorraine que cette double opération menée aujourd’hui, au bloc opératoire du service de chirurgie ambulatoire du centre hospitalier déodatien. Ce même lundi mais quelques heures plus tard, ce fut au tour de la clinique « La Ligne Bleue » d’Epinal de procéder à une opération similaire.
« Le laboratoire suisse qui a élaboré cette nouvelle méthode et avec lequel nous travaillons demande un surcoût de 500 euros par rapport à une pose de prothèse non réalisée sur-mesure. Le Centre Hospitalier Saint-Charles a décidé d’assumer ce surcoût, il n’y a donc pas de dépassement d’honoraire pour le patient » explique le Docteur Vincelet, selon qui cette méthode constitue « une véritable petite révolution dans le domaine de la chirurgie orthopédique. C’est une nouvelle démarche, une nouvelle façon de concevoir la prothèse du genou. Jusqu’à présent entre 20% et 30% des patients opérés était insatisfaits. Grâce à ce nouveau procédé, on obtient un résultat plus précis, plus anatomique qu’auparavant. Ce qui est bénéfique pour le patient. Mais il faudra cependant attendre environ 3 mois pour tirer de réelles conclusions. »
Concrètement, le laboratoire effectue un scanner 3D afin de modéliser le genou du patient. A partir de ce scanner, et à partir d’une base de données de plus de 12 000 scans, un guide de coupe et une prothèse entièrement sur-mesures sont ensuite envoyés au Centre Hospitalier Saint-Charles. Du scanner à l’opération, il faut compter environ 3 mois. « A tout moment on a la possibilité d’intervenir auprès du laboratoire. Outre une plus grande précision de la prothèse, qui est faite d’un alliage de chrome et de cobalt, cette méthode permet de restituer l’équilibre ligamentaire et d’optimiser à son maximum l’amputation de capital osseux » ajoute le Docteur Vincelet, avant de conclure en précisant que« d’autres opérations similaires sont d’ores et déjà prévues à Saint-Dié-des-Vosges, sachant que ce type d’intervention deviendra la règle à terme. »
J.J.
[caption id="attachment_146588" align="aligncenter" width="1024"] (Crédits photographiques Centre Hospitalier Saint-Charles)[/caption]
Le Docteur Yannick Vincelet, chirurgien orthopédique au Centre Hospitalier Saint-Charles, a posé avec succès 2 prothèses de genou sur-mesure à 2 patients souffrant d’arthrose en ce lundi 3 décembre.
Une première dans toute la Lorraine que cette double opération menée aujourd’hui, au bloc opératoire du service de chirurgie ambulatoire du centre hospitalier déodatien. Ce même lundi mais quelques heures plus tard, ce fut au tour de la clinique « La Ligne Bleue » d’Epinal de procéder à une opération similaire.
« Le laboratoire suisse qui a élaboré cette nouvelle méthode et avec lequel nous travaillons demande un surcoût de 500 euros par rapport à une pose de prothèse non réalisée sur-mesure. Le Centre Hospitalier Saint-Charles a décidé d’assumer ce surcoût, il n’y a donc pas de dépassement d’honoraire pour le patient » explique le Docteur Vincelet, selon qui cette méthode constitue « une véritable petite révolution dans le domaine de la chirurgie orthopédique. C’est une nouvelle démarche, une nouvelle façon de concevoir la prothèse du genou. Jusqu’à présent entre 20% et 30% des patients opérés était insatisfaits. Grâce à ce nouveau procédé, on obtient un résultat plus précis, plus anatomique qu’auparavant. Ce qui est bénéfique pour le patient. Mais il faudra cependant attendre environ 3 mois pour tirer de réelles conclusions. »
Concrètement, le laboratoire effectue un scanner 3D afin de modéliser le genou du patient. A partir de ce scanner, et à partir d’une base de données de plus de 12 000 scans, un guide de coupe et une prothèse entièrement sur-mesures sont ensuite envoyés au Centre Hospitalier Saint-Charles. Du scanner à l’opération, il faut compter environ 3 mois. « A tout moment on a la possibilité d’intervenir auprès du laboratoire. Outre une plus grande précision de la prothèse, qui est faite d’un alliage de chrome et de cobalt, cette méthode permet de restituer l’équilibre ligamentaire et d’optimiser à son maximum l’amputation de capital osseux » ajoute le Docteur Vincelet, avant de conclure en précisant que« d’autres opérations similaires sont d’ores et déjà prévues à Saint-Dié-des-Vosges, sachant que ce type d’intervention deviendra la règle à terme. »
J.J.
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