(Christian Lamoureux, et Michel Anxionnat, vice-président du conseil de la CPAM des Vosges et Claudine Bernard Présidente du conseil de la CPAM des Vosges)
Tous les cinq ans, l’Assurance Maladie fait le point sur les chantiers prioritaires et fixe de nouveaux objectifs. Dans les Vosges, il s’agit du Dossier médical partagé (DPM), mais aussi des antibiotiques et de l’antibiorésistance, du dépistage organisé du cancer colorectal et de la santé bucco-dentaire.
Tous les cinq ans, l’Etat conclu avec la Caisse nationale de l’Assurance maladie une nouvelle convention d’objectifs et de gestion. Au niveau local, les grandes orientations stratégiques sont fixées. L’Assurance maladie des Vosges veut promouvoir et généraliser le dossier médical partagé (DMP). L’objectif est d’inciter à l’ouverture dans l’Hexagone de 40 millions de DMP d’ici à 2022.
À terme, il doit remplacer le vieux carnet de santé papier. Avec ce nouveau dispositif numérique, patients et professionnels de santé auront un accès à tout un historique, allant de la simple consultation aux examens plus approfondis. Ce carnet de santé numérique permet de concentrer toutes vos informations de santé en un seul endroit. Votre dossier médical partagé contiendra vos compte rendus d’hospitalisation, de rendez-vous chez le médecin, vos résultats d’examens ou encore vos allergies.
Déjà adopté par 9900 vosgiens en novembre 2018, le DMP n’est cependant pas obligatoire. Reste la question de la sécurisation des données. L’Assurance maladie des Vosges assure que le dispositif est largement sécurisé. « Les données sont stockées et conservées par un hébergeur. Il s’agit d’une entreprise privée. » commente Pascal Enrietto, le directeur de la CPAM des Vosges.
La création du dossier peut se faire via le site dmp.fr, dans un point d’accueil de l’Assurance maladie auprès d’un conseiller service ou dans une pharmacie. Cet outil ne sera réellement efficace que s’il est régulièrement alimenté par les professionnels.
Dépistage du cancer colorectal
D’autres chantiers seront menés par l’assurance maladie des Vosges comme le dépistage organisé du cancer colorectal. Au cours de son existence, une personne sur 25 sera atteinte d’un cancer colorectal. 40,4% des vosgiens invités se sont fait dépistés sur la période 2016-2017.
Santé et prévention bucco-dentaire
Notre bouche est sollicitée quotidiennement, plusieurs fois par jour. Ne pas en prendre soin peut être gênant : développement de maladies dentaires ou parodontales. Dans les Vosges au 18 janvier 2018, 4261 enfants âgés de 6 ans à 10 ans, soit 28% de la classe d’âge étaient sans soins dentaires entre le 1er janvier 2016 et le 12 janvier 2018. Le Service Prévention de la CPAM des Vosges propose donc chaque année à des enfants de classes de CP (REP+) une séance d’éducation à la santé bucco-dentaire.
Antibiotiques et Antibiorésitance
Les antibiotiques sont efficaces uniquement contre les bactéries. Aujourd’hui, leur usage massif et souvent inapproprié fait apparaître des résistances. En 2017, il a été vendu 759 tonnes d’antibiotiques, contre 786 en 2016, dont 93% ont été prescrits par des médecins de ville. Ce sera la première cause de mortalité dans le monde d’ici 2050 si rien ne change. En France aujourd’hui 12500 décès seraient dû à l’antibioresistance. L’assurance maladie s’est fixée un objectif : une baisse de 25% de la consommation d’antibiotiques d’ici 2050.
C.K.N.
Pascal Enrietto Directeur de la CPAM des Vosges
[caption id="attachment_146908" align="aligncenter" width="2560"] (Christian Lamoureux, et Michel Anxionnat, vice-président du conseil de la CPAM des Vosges et Claudine Bernard Présidente du conseil de la CPAM des Vosges)[/caption]
Tous les cinq ans, l’Assurance Maladie fait le point sur les chantiers prioritaires et fixe de nouveaux objectifs. Dans les Vosges, il s’agit du Dossier médical partagé (DPM), mais aussi des antibiotiques et de l’antibiorésistance, du dépistage organisé du cancer colorectal et de la santé bucco-dentaire.
Tous les cinq ans, l’Etat conclu avec la Caisse nationale de l’Assurance maladie une nouvelle convention d’objectifs et de gestion. Au niveau local, les grandes orientations stratégiques sont fixées. L’Assurance maladie des Vosges veut promouvoir et généraliser le dossier médical partagé (DMP). L’objectif est d’inciter à l’ouverture dans l’Hexagone de 40 millions de DMP d’ici à 2022.
À terme, il doit remplacer le vieux carnet de santé papier. Avec ce nouveau dispositif numérique, patients et professionnels de santé auront un accès à tout un historique, allant de la simple consultation aux examens plus approfondis. Ce carnet de santé numérique permet de concentrer toutes vos informations de santé en un seul endroit. Votre dossier médical partagé contiendra vos compte rendus d'hospitalisation, de rendez-vous chez le médecin, vos résultats d'examens ou encore vos allergies.
Déjà adopté par 9900 vosgiens en novembre 2018, le DMP n’est cependant pas obligatoire. Reste la question de la sécurisation des données. L’Assurance maladie des Vosges assure que le dispositif est largement sécurisé. « Les données sont stockées et conservées par un hébergeur. Il s’agit d’une entreprise privée. » commente Pascal Enrietto, le directeur de la CPAM des Vosges.
La création du dossier peut se faire via le site dmp.fr, dans un point d’accueil de l’Assurance maladie auprès d’un conseiller service ou dans une pharmacie. Cet outil ne sera réellement efficace que s’il est régulièrement alimenté par les professionnels.
Dépistage du cancer colorectal
D’autres chantiers seront menés par l’assurance maladie des Vosges comme le dépistage organisé du cancer colorectal. Au cours de son existence, une personne sur 25 sera atteinte d’un cancer colorectal. 40,4% des vosgiens invités se sont fait dépistés sur la période 2016-2017.
Santé et prévention bucco-dentaire
Notre bouche est sollicitée quotidiennement, plusieurs fois par jour. Ne pas en prendre soin peut être gênant : développement de maladies dentaires ou parodontales. Dans les Vosges au 18 janvier 2018, 4261 enfants âgés de 6 ans à 10 ans, soit 28% de la classe d’âge étaient sans soins dentaires entre le 1er janvier 2016 et le 12 janvier 2018. Le Service Prévention de la CPAM des Vosges propose donc chaque année à des enfants de classes de CP (REP+) une séance d’éducation à la santé bucco-dentaire.
Antibiotiques et Antibiorésitance
Les antibiotiques sont efficaces uniquement contre les bactéries. Aujourd’hui, leur usage massif et souvent inapproprié fait apparaître des résistances. En 2017, il a été vendu 759 tonnes d’antibiotiques, contre 786 en 2016, dont 93% ont été prescrits par des médecins de ville. Ce sera la première cause de mortalité dans le monde d’ici 2050 si rien ne change. En France aujourd’hui 12500 décès seraient dû à l’antibioresistance. L’assurance maladie s’est fixée un objectif : une baisse de 25% de la consommation d’antibiotiques d’ici 2050.
C.K.N.
[caption id="attachment_146909" align="aligncenter" width="2560"] Pascal Enrietto Directeur de la CPAM des Vosges[/caption]
2 réactions sur “9900 vosgiens ont déjà un dossier médical partagé”
BÉDEL
Bonjour,
Moi j’apprends ce jour que pour ma fille en ALD pour un asthme sévère (30 hospitalisations en 13 ans) je dois demander un bon de vaccination contre la grippe au médecin traitant ! Alors que pneumologue et médecin m’on déjà informé que si je ne la vaccine pas elle peut en mourir de la grippe !
Auparavant je recevais un bon de vaccination contre la grippe ďoffice.
Je comprends que chaque cas soit différent.
Mais à ce jour aucune information à ce sujet sur le site de la Sécu!
Il faut appeler pour le savoir !
Honteux! La moindre des choses c’est d’en informer les bénéficiaires !
Le comble, c’est que la moitié des bons de vaccination contre la grippe envoyés par courrier, ne sont pas utilisés !
Une simple mise à jour annuelle des listes d’envoi éviterait bien des gaspillages d’argent public, en orientant les bons de vaccination vers ceux qui sont effectivement demandeurs.
Bonjour,
Moi j’apprends ce jour que pour ma fille en ALD pour un asthme sévère (30 hospitalisations en 13 ans) je dois demander un bon de vaccination contre la grippe au médecin traitant ! Alors que pneumologue et médecin m’on déjà informé que si je ne la vaccine pas elle peut en mourir de la grippe !
Auparavant je recevais un bon de vaccination contre la grippe ďoffice.
Je comprends que chaque cas soit différent.
Mais à ce jour aucune information à ce sujet sur le site de la Sécu!
Il faut appeler pour le savoir !
Honteux! La moindre des choses c’est d’en informer les bénéficiaires !
Le comble, c’est que la moitié des bons de vaccination contre la grippe envoyés par courrier, ne sont pas utilisés !
Une simple mise à jour annuelle des listes d’envoi éviterait bien des gaspillages d’argent public, en orientant les bons de vaccination vers ceux qui sont effectivement demandeurs.