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mercredi 22 mar 2023
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Daniel Gremillet, interpelle le gouvernement sur la fin du téléphone fixe par Orange

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DG20141119-zoneeuro-10-gremillet-400x225Mardi 20 novembre 2018, Daniel Gremillet, Sénateur des Vosges, a interrogé Monsieur Olivier Dussopt, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Action et des Comptes Publics, lors de la séance des questions orales au gouvernement, sur les conséquences de l’arrêt de la commercialisation des téléphones fixes depuis le 15 novembre 2018.

Loin de contester le progrès lié à la généralisation de la technologie IP (Internet Protocol), le Sénateur s’est fait l’écho auprès du gouvernement des craintes suscitées par la fin du téléphone fixe. « Trop de questions se posent parmi les populations les plus faibles et parmi les entreprises les plus fragiles et les plus exposées depuis l’annonce par Orange de l’arrêt de la téléphonie fixe. Changer de technologie pourquoi pas mais faisons ce qu’il faut pour accompagner ce changement en faveur du maintien d’un service téléphonique de qualité à un prix raisonnable ».

7.5 millions de français ne disposent pas d’un réseau internet stable et de qualité

« Pour nos concitoyens, notamment pour ceux qui vivent en milieu rural ou pour les personnes isolées disposant d’un système de télésurveillance ou de téléalarme relié au téléphone fixe, l’annonce par Orange de l’arrêt de la commercialisation des téléphones fixes et le passage à la technologie IP nécessitant l’électricité alors que le réseau RTC fonctionnait même sans électricité, est source d’inquiétude ». Car cette double exposition du téléphone fixe à un défaut technique de la box internet, du réseau internet ou du réseau électrique pourrait avoir des conséquences dramatiques en cas de panne… En effet, la téléassistance, par exemple, permet de sécuriser les personnes âgées qui vivent seules chez elles en cas de problème (chute, malaise…). Le téléphone représente, pour eux, une assistance vitale.

En ce qui concerne les entreprises, Daniel Gremillet considère qu’elles travaillent sur un temps long et que les décisions prises aujourd’hui auront un impact dans les années futures. « Elles disposent de 5 ans pour faire évoluer leurs services de téléphonie et pour faire jouer la concurrence afin de choisir l’offre de téléphonie la plus adaptée à leurs besoins »

« Pour autant, ce temps peut aussi se révéler bien trop court en ce qui concerne les usages spéciaux du réseau RTC : fax, télédéclarations de type PAC par exemple, télésurveillance, alarmes d’ascenseurs. Ces équipements, souvent indispensables au fonctionnement des entreprises, s’appuyant encore largement sur la technologie RTC dont on sait par ailleurs, qu’elle sera inutilisable en cas de coupures d’électricité ».

En réponse à la question posée par le Sénateur, le gouvernement a rappelé que cette évolution constitue une étape essentielle. L’arrêt de la téléphonie fixe se fera par plaque entre 2023 et 2025 pour les dernières communes dans un souci d’amélioration de la qualité du service de l’utilisateur et sans modification tarifaire. Rappelant qu’Orange est obligé, par décret du gouvernement, de fournir un service téléphonique à toutes les françaises et à tous les français quelle que soit leur localisation et à un prix abordable. Ainsi, le 23 octobre dernier, à la suite de dysfonctionnement, Orange a été mise en demeure de respecter en 2019 et en 2020 l’ensemble de ses obligations en tant qu’opérateur en charge du service universel.

DG20141119-zoneeuro-10-gremillet-400x225Mardi 20 novembre 2018, Daniel Gremillet, Sénateur des Vosges, a interrogé Monsieur Olivier Dussopt, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Action et des Comptes Publics, lors de la séance des questions orales au gouvernement, sur les conséquences de l’arrêt de la commercialisation des téléphones fixes depuis le 15 novembre 2018.

Loin de contester le progrès lié à la généralisation de la technologie IP (Internet Protocol), le Sénateur s'est fait l'écho auprès du gouvernement des craintes suscitées par la fin du téléphone fixe. « Trop de questions se posent parmi les populations les plus faibles et parmi les entreprises les plus fragiles et les plus exposées depuis l’annonce par Orange de l’arrêt de la téléphonie fixe. Changer de technologie pourquoi pas mais faisons ce qu’il faut pour accompagner ce changement en faveur du maintien d’un service téléphonique de qualité à un prix raisonnable ». 7.5 millions de français ne disposent pas d’un réseau internet stable et de qualité « Pour nos concitoyens, notamment pour ceux qui vivent en milieu rural ou pour les personnes isolées disposant d’un système de télésurveillance ou de téléalarme relié au téléphone fixe, l’annonce par Orange de l’arrêt de la commercialisation des téléphones fixes et le passage à la technologie IP nécessitant l’électricité alors que le réseau RTC fonctionnait même sans électricité, est source d’inquiétude ». Car cette double exposition du téléphone fixe à un défaut technique de la box internet, du réseau internet ou du réseau électrique pourrait avoir des conséquences dramatiques en cas de panne... En effet, la téléassistance, par exemple, permet de sécuriser les personnes âgées qui vivent seules chez elles en cas de problème (chute, malaise…). Le téléphone représente, pour eux, une assistance vitale. En ce qui concerne les entreprises, Daniel Gremillet considère qu’elles travaillent sur un temps long et que les décisions prises aujourd’hui auront un impact dans les années futures. « Elles disposent de 5 ans pour faire évoluer leurs services de téléphonie et pour faire jouer la concurrence afin de choisir l’offre de téléphonie la plus adaptée à leurs besoins » « Pour autant, ce temps peut aussi se révéler bien trop court en ce qui concerne les usages spéciaux du réseau RTC : fax, télédéclarations de type PAC par exemple, télésurveillance, alarmes d’ascenseurs. Ces équipements, souvent indispensables au fonctionnement des entreprises, s’appuyant encore largement sur la technologie RTC dont on sait par ailleurs, qu’elle sera inutilisable en cas de coupures d’électricité ». En réponse à la question posée par le Sénateur, le gouvernement a rappelé que cette évolution constitue une étape essentielle. L’arrêt de la téléphonie fixe se fera par plaque entre 2023 et 2025 pour les dernières communes dans un souci d’amélioration de la qualité du service de l’utilisateur et sans modification tarifaire. Rappelant qu’Orange est obligé, par décret du gouvernement, de fournir un service téléphonique à toutes les françaises et à tous les français quelle que soit leur localisation et à un prix abordable. Ainsi, le 23 octobre dernier, à la suite de dysfonctionnement, Orange a été mise en demeure de respecter en 2019 et en 2020 l’ensemble de ses obligations en tant qu’opérateur en charge du service universel.



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