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vendredi 1 déc 2023
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Sécheresse – le département des Vosges toujours en alerte

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(Crédit photographique Conseil Départemental des Vosges)

(Crédit photographique Conseil Départemental des Vosges)

Les rivières sont au plus bas

Les rivières souffrent du manque d’eau et avec elles, c’est toute la faune aquatique qui est menacée. Le niveau de la Moselle est extrêmement bas et préoccupant. Le réservoir de Bouzey, utilisé pour remplir le canal des Vosges, ne suffit plus à l’alimenter. Pire encore, l’étang de la Demoiselle à Remiremont est complétement à sec… De nombreuses communes des Vosges sont touchées, et c’est l’ensemble de leur plan de gestion de l’eau qu’elles doivent revoir. Il faudrait entre huit à dix jours de pluie, pour que les rivières puissent se remplir par l’eau d’écoulement. Malheureusement, la pluie ne tombe toujours pas…

Les forêts souffrent aussi

Du côté des massifs forestiers, la situation n’est guère meilleure. On observe que les feuillus souffrent davantage de la sécheresse que les résineux. Seul le chêne sessile semble s’en tirer mieux que les autres, qui préfère les sols moyennement secs, mésophiles (ni secs ni très humides) . Le chêne sessile tolère relativement bien les sécheresses estivales, mieux que son cousin le chêne pédonculé. En cas de stress hydrique, un arbre est capable de « retenir sa respiration » en fermant ses stomates situés sur les feuilles. Ces derniers agissent un peu comme les pores de notre peau, et l’arbre est capable de les fermer pour consommer moins d’eau. Toutefois, ce mécanisme de régulation entraîne une baisse de croissance des arbres et une moins bonne absorption du carbone par la photosynthèse…

Le fourrage pour les bêtes se fait rare

Les éleveurs doivent faire face à une pénurie de fourrage alors que les prix du foin et de la paille s’envolent. Les vaches vosgiennes sont au régime sec depuis plusieurs semaines. Une situation qui conduit les éleveurs à se séparer de certaines de leurs bêtes…

Malgré les conséquences néfastes de la sécheresse sur notre environnement, il n’est jamais trop tard pour adopter des gestes d’économie et de bon sens envers les ressources naturelles dont nous dépendons. De plus, les arrêtés sécheresses prévoient de nombreuses mesures d’économie d’eau.

Vous pouvez consulter l’ensemble des mesures à cette adresse : https://goo.gl/8eP3uN.

[caption id="attachment_143599" align="aligncenter" width="1024"](Crédit photographique Conseil Départemental des Vosges) (Crédit photographique Conseil Départemental des Vosges)[/caption]

Les rivières sont au plus bas

Les rivières souffrent du manque d’eau et avec elles, c’est toute la faune aquatique qui est menacée. Le niveau de la Moselle est extrêmement bas et préoccupant. Le réservoir de Bouzey, utilisé pour remplir le canal des Vosges, ne suffit plus à l’alimenter. Pire encore, l’étang de la Demoiselle à Remiremont est complétement à sec… De nombreuses communes des Vosges sont touchées, et c’est l’ensemble de leur plan de gestion de l’eau qu’elles doivent revoir. Il faudrait entre huit à dix jours de pluie, pour que les rivières puissent se remplir par l’eau d’écoulement. Malheureusement, la pluie ne tombe toujours pas…

Les forêts souffrent aussi

Du côté des massifs forestiers, la situation n’est guère meilleure. On observe que les feuillus souffrent davantage de la sécheresse que les résineux. Seul le chêne sessile semble s’en tirer mieux que les autres, qui préfère les sols moyennement secs, mésophiles (ni secs ni très humides) . Le chêne sessile tolère relativement bien les sécheresses estivales, mieux que son cousin le chêne pédonculé. En cas de stress hydrique, un arbre est capable de « retenir sa respiration » en fermant ses stomates situés sur les feuilles. Ces derniers agissent un peu comme les pores de notre peau, et l’arbre est capable de les fermer pour consommer moins d’eau. Toutefois, ce mécanisme de régulation entraîne une baisse de croissance des arbres et une moins bonne absorption du carbone par la photosynthèse…

Le fourrage pour les bêtes se fait rare

Les éleveurs doivent faire face à une pénurie de fourrage alors que les prix du foin et de la paille s’envolent. Les vaches vosgiennes sont au régime sec depuis plusieurs semaines. Une situation qui conduit les éleveurs à se séparer de certaines de leurs bêtes… Malgré les conséquences néfastes de la sécheresse sur notre environnement, il n’est jamais trop tard pour adopter des gestes d’économie et de bon sens envers les ressources naturelles dont nous dépendons. De plus, les arrêtés sécheresses prévoient de nombreuses mesures d’économie d’eau. Vous pouvez consulter l’ensemble des mesures à cette adresse : https://goo.gl/8eP3uN.



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