Le Musée Départemental a commandé une évaluation technique et financière pour la restauration d’une mosaïque de Carthage qui lui a été offerte en 1910.
Après l’avoir déplacée avec l’aide des services techniques, les trois restauratrices ont pu commencer l’étude préliminaire de la mosaïque en vue d’une future restauration. La pièce, d’une dimension de 2,50 mètres par 2,60, représente un bestiaire d’animaux familiers (canards, lapins, oiseaux) sur un support fait de bois et de plâtre entouré d’une armature métallique.
Au total, ce sont 16 médaillons qu’il faut nettoyer pour remettre au jour la finesse des couleurs et le travail des « mosaïstes » de l’époque mais aussi et surtout, pour évaluer l’état général de la mosaïque. Une opération qui nécessite entre 4 et 5 jours : « On commence par nettoyer la mosaïque avec de la vapeur d’eau, puis à l’aide d’un logiciel et de photographies, on répertorie l’ensemble des altérations, des fissures et des trous que l’on peut voir sur la mosaïque. Cela nous donne une cartographie très précise de l’état de la mosaïque. Puis, nous faisions des recherches sur les matériaux utilisés à l’époque. Un diagnostic complet prend environ une vingtaine de jour… » précise Madame Krougly, restauratrice et responsable de l’équipe.
C’est un travail minutieux et indispensable pour restaurer ce type d’œuvre et le musée compte bien redonner toute sa splendeur à cette mosaïque qui a traversé les âges. C’est un beau témoignage de l’incroyable technique des artistes de l’époque de la colonie romaine de Carthage. La restauration de la mosaïque est le meilleur des hommages !
Le Musée Départemental a commandé une évaluation technique et financière pour la restauration d’une mosaïque de Carthage qui lui a été offerte en 1910.
Après l’avoir déplacée avec l’aide des services techniques, les trois restauratrices ont pu commencer l’étude préliminaire de la mosaïque en vue d’une future restauration. La pièce, d’une dimension de 2,50 mètres par 2,60, représente un bestiaire d’animaux familiers (canards, lapins, oiseaux) sur un support fait de bois et de plâtre entouré d’une armature métallique.
Au total, ce sont 16 médaillons qu’il faut nettoyer pour remettre au jour la finesse des couleurs et le travail des "mosaïstes" de l’époque mais aussi et surtout, pour évaluer l’état général de la mosaïque. Une opération qui nécessite entre 4 et 5 jours : « On commence par nettoyer la mosaïque avec de la vapeur d’eau, puis à l’aide d’un logiciel et de photographies, on répertorie l’ensemble des altérations, des fissures et des trous que l’on peut voir sur la mosaïque. Cela nous donne une cartographie très précise de l’état de la mosaïque. Puis, nous faisions des recherches sur les matériaux utilisés à l’époque. Un diagnostic complet prend environ une vingtaine de jour… » précise Madame Krougly, restauratrice et responsable de l’équipe.
C’est un travail minutieux et indispensable pour restaurer ce type d'œuvre et le musée compte bien redonner toute sa splendeur à cette mosaïque qui a traversé les âges. C’est un beau témoignage de l’incroyable technique des artistes de l’époque de la colonie romaine de Carthage. La restauration de la mosaïque est le meilleur des hommages !
Affaire à suivre !
[gallery type="thumbnails" link="file" size="medium" ids="142846,142847,142848,142849" orderby="rand"]