150 suppressions de postes dans les hôpitaux d’Epinal et Remiremont
21 sept, 2018la rédactionA la Une, Epinal, Santé, Social
Les salariés sont remontés ! La direction des hôpitaux d’Epinal et de Remiremont a présenté son « plan de performance » ce jeudi. 150 postes sont menacés de suppression.
Coup dur pour les employés des hôpitaux d’Epinal et de Remiremont. La « plan de performance » a été présenté ce jeudi, en présence des représentants de l’Agence régionale de Santé, du maire d’Epinal, des représentants CHSCT, de la Commission médicale. Les deux hôpitaux vont devoir se serrer la ceinture.
La CGT dénonce les suppressions de postes pour les centres hospitaliers d’Epinal et de Remiremont. 150 postes sont menacés de suppression : une cinquantaine de postes à Remiremont et une centaine à Epinal.
« Depuis les dernières réductions d’effectifs (datant d’avril 2017, et ayant abouti à la perte d’environ 16 postes d’infirmières et d’aides soignantes), les conditions de travail se sont fortement dégradées. En témoigne un taux d’absentéïsme en aggravation et des arrêts maladie pour syndrome d’épuisement professionnel qui explosent. Non satisfaits de ces tristes résultats, l’ARS et la direction ont ensuite commandité un nouvel audit concernant à la fois les établissements Spinaliens et Romarimontains. Les résultats, présentés aux instances représentatives du personnel, envisageaient la suppression d’une cinquantaine d’agents pour Epinal. » explique les représentants de la CGT. Aujourd’hui, le plan finalement présenté projette la suppression d’une centaine de personnes sur 4 ans, ainsi que diverses pistes de réflexion comme l’augmentation du prix des repas, le paiement du parking ou la mutualisation des pharmacies, entre autres…
11 lits de médecine et 12 de chirurgie sont menacés
« Au total, et au delà de l’aggravation supplémentaire des conditions de travail (alors qu’ en ce moment,et faute d’effectif des agents sont contraints de travailler jusqu’à 60 heures sur une semaine), ce sont 11 lits de médecine et 12 de chirurgie qui sont menacés, alors que la construction du nouvel hopital d’Epinal est en cours…
Dans notre département à la démographie vieillissante, l’inquiétude est grande pour le maintien de l’offre de soins et la sécurité des agents hospitaliers. » poursuite la CGT
une journée d’action vendredi 5 octobre
Devant ces lourdes menaces, la CGT des hôpitaux Vosgiens appelle à une grande journée d’action vendredi 5 octobre pour défendre la santé de la population.
C.K.N.
Bien entendu :
– pour la santé, il n’y a plus d’argent,
– pour l’éducation nationale, il n’y a plus d’argent,
– pour les retraités, il n’y a plus d’argent,
– pour l’entretien des infrastructures, il n’y a plus d’argent,
POUR FAIRE DES GUERRES ILLEGALES : IL Y A DE L’ARGENT A FOISON !!!
Et pour payer des directeurs des sous directeurs des cadres des sous cadres etc….là il y en a de l argent….
Tout à fait d’accord avec Pierre !
Et que dire de l’évasion fiscale à grande échelle des sociétés multinationales ( ex: les GAFA, comme AMAZON, APPLE, GOOGLE….) organisée dans l’ombre par Les grandes banques, elles aussi multi-nationales, comme HSBC, ou GOLMAN SACHS, par exemple, qui prive les états de nombre de dizaines, ou centaines de milliards , qui seraient bien utiles à nos hôpitaux !
Nos sociétés ont perdu toute notion d’humanité, par la cupidité des puissants et la dictature financière , où le dividende et le rendement sont érigés en valeurs essentielles !
Bien d’accord avec vous.
Que dire de la passivité par rapport à cela des Chirac,sarko,hollande,macron…
Par contre pour taxer le pimpim qui roule à 85 au lieu de 80 ils sont presents sur la foire.
ECOEURANT, REVOLTANT, SCANDALEUX !!
Savons nous quels postes seront supprimés? A l’heure où on parle de maltraitance dans les EHPAD avec un manque cruel de personnel, avec des soignants en souffrance dans les services hospitaliers pressés comme des citrons. On ne parle pas de maltraitance de la part de tous ces décideurs vis à vis des soignants, et pourtant elle existe. Que cherche-t-on en multipliant les postes de Directeurs et autres responsables en tout genre qui coûtent une « blinde » et ne rapportent pas vraiment à l’institution. Que voulons nous comme système de santé (sans soignants) ?
Tout le monde habite en ville c’est bien connu, les campagnes sont des zones désertes où il n’y a plus personne alors on supprime les emplois. Ici, on ne trouvera plus de boulot en traversant la rue…. On n’aura plus d’hôpital ni de médecin pour nous soigner.
Juste nos yeux pour pleurer, Mr Macron, Messieurs les décideurs….
Les actionnaires et les lobbies, les politiques laissent faire !!!
Bientôt les élections …