La FNSEA bloque 13 raffineries et dépôts de carburant du groupe Total pour protester contre les importations d’huile de palme. Les agriculteurs du Grand Est sont mobilisés sur deux sites : Strasbourg (67) et Vatry (51).
« L’agriculture française est aujourd’hui attaquée de toute part y compris sur son marché intérieur par des importations de produits ne respectant pas les mêmes modes de production que les nôtres avec des normes sociales, environnementales et sanitaires bien différentes. » explique le FNSEA des Vosges.
Pire encore pour la FNSEA, par le biais d’échanges bilatéraux tels que le MERCOSUR et le CETA, ce ne sont « pas moins 46 molécules interdites sur le marché français tels que les activateurs de croissance, le poulet lavé au chlore, etc. qui se retrouveraient dans l’assiette de nos concitoyens en toute impunité. » Toutes les filières animales et végétales seront impactées.
« Nous devons mettre le gouvernement face à ses contradictions : nous demander de monter en gamme, de produire toujours plus vert et, face à cela, se permettre de signer de tels accords. Dans le but de sauver nos exploitations mais également de pouvoir continuer à apporter une alimentation saine et durable à nos concitoyens, la FNSEA et JA ont appelé leur réseau à une mobilisation nationale pour installer un rapport de force avec le gouvernement en ciblant les sites stratégiques de l’Etat et du gouvernement : les raffineries et les dépôts de carburants à partir du 10 juin. »
Le Grand Est se mobilise sur deux sites : Strasbourg (67) et Vatry (51).
Les revendications des agriculteurs vosgiens sont simples. « La France doit protéger ses paysans et ses modes de productions par la loi pour mettre fin aux distorsions de concurrence induites par des accords bilatéraux. Aucune loi ni évolution réglementaire ne doit plus générer de charges nouvelles, et aucune norme ne doit être créée sans une évaluation complète d’impact. Les EGA doivent répondre à leurs objectifs initiaux d’amélioration du revenu des agriculteurs. Cela passe par le respect des plans de filières et une ambition forte et cohérente en matière de protéines végétales. Le coût du travail doit faire l’objet d’exonérations permettant de limiter le dumping social et garantir une concurrence saine, notamment au sein de l’Europe. Les règles de production imposées à l’agriculture française se doivent d’être le standard de nos importations. Aucun produit importé sur notre territoire ne doit pouvoir y déroger. Il en va là de la survie de nos exploitations mais également de la prévention de scandales sanitaires futurs. » conclu la FNSEA des Vosges.
En ce qui concerne l’huile de palme, il me semblait que tous les protagonistes de cette histoire sont à mettre dans le même panier :
– Macron, qui fait de beaux discours (« Make our planet great again ») mais dont toutes les décisions de son gouvernement détruisent notre environnement
– Hulot, dont l’hypocrisie me stupéfie, (« la décision n’a pas été prise de gaîté de cœur »), pourquoi la prendre alors, si ce n’est pour préserver sa place au gouvernement. Mais il s’est bien écrasé devant le glyphosate ! Et tant d’autres choses…
– la FNSEA, qui ose comparer le sort des orangs-outangs en Indonésie à celui des agriculteurs producteurs de colza en France.
– Total, qui essaie de se construire une image écolo, tout en prétendant créer des emplois…
Pas toujours d’accord avec vous mais sur ce coup je partage à 100 %.
Boycottons les stations TOTAL.