Dans les Vosges ¼ des personnes tuées sur la route effectuaient un trajet lié au travail. Ce vendredi, le préfet des Vosges, Pierre Ory a signé le document général d’orientations de la sécurité routière pour les années 2018-2022. Ce document fixe les axes prioritaires de la politique locale de sécurité routière qui sera mise en œuvre par l’Etat et les acteurs de la sécurité routière au cours des cinq prochaines années.
La route est la première cause de mort violente dans notre pays. En 10 ans, les efforts entrepris dans les Vosges ont fait nettement reculer le risque routier. « Différentes actions de lutte contre l’insécurité routière ont été menées l’an dernier, d’autres seront engagées en 2018, notamment contre l’usage de produits stupéfiants et d’alcool au volant. » explique le procureur de la République, Etienne Manteaux.
6 enjeux prioritaires ont été définis dans le document général d’orientation de la sécurité routière (DGO) : les jeunes usagers de la route ; les seniors ; les risques routiers professionnels (trajets domicile-travail ou de missions) ; l’alcool et les stupéfiants ; la vitesse ; et les distracteurs de conduite (tablettes, GPS, smartphone…).
Dans les Vosges, 23% des tués étaient des seniors
Dans les Vosges, pendant la période 2012-2016, on constate notamment que près d’1/4 des personnes tuées effectuaient un trajet lié au travail et près de 23% des tués étaient des seniors de 75 ans et plus alors qu’ils ne représentent que 11% de la population vosgienne. Près d’1/3 des usagers de la route qui ont perdu la vie, sont des jeunes, alors qu’ils ne représentent que 16% de la population vosgienne.
Les deux-roues motorisés sont impliqués dans ¼ des accidents
En plus de ces enjeux nationaux, trois enjeux ont été identifiés localement. Ils concernent les deux roues motorisés, la vitesse et le partage de la voirie.
On remarque que dans les Vosges pour la période 2012-2016 que les deux-roues motorisés sont impliqués dans ¼ des accidents et qu’un tué sur 5 est un conducteur de deux-roues motorisés. La vitesse inadaptée est relevée dans un accident sur 5 et les piétons sont impliqués dans un accident sur 5.
C.K.N.
La route n’est pas la 1ère cause de mort violente, ce sont les suicides, environ 10000 par an.
effectivement les suicides et les accidents domestiques sont tristement bien plus meurtriers chaque années que les accidents de la route
mais bon, là .. les mesures de prévention ne rapportent pas d’argent à l »état !!
Visiblement les « autorités compétentes » en sont toujours à rechercher des facteurs de risques qui deviennent « la cause » de l’accident. A quand une analyse qui prendra en compte les associations de facteurs. Il faut toujours trouver des boucs-émissaires : les motards, les anciens, les jeunes… On évite ainsi de parler de l’état lamentable des routes et infrastructures, des formations à la conduite…. C’est bien là que devrait s’engager l’action de l’état. La répression rapporte, la formation et la prévention coûte !
Bonjour,
Je rejoins les commentaires précédents, la plupart de nos routes sont vraiment en très mauvais état.
Je pense aussi que les distracteurs de conduite (tablettes, GPS, smartphone…) sont des facteurs aggravants , mais pour cela il n’y a pas beaucoup de contrôles, car pour faire ces contrôles il faut des gendarmes et policiers sur les routes… c’est plus facile de contrôler la vitesse, une fois le radar installé, c’est le jack pot.
Il me semble avoir entendu, lors des premières mises en place des radars fixes, qu’une partie des revenus récoltées devaient être utilisés pour la réfection des infrastructures… mais à défaut de cela , ces sommes ne vont que renflouer les caisses de l’état et des sociétés privées qui gèrent le recouvrement de ces PV.
Et ils vont encore engranger bine plus de bénéfices avec la limitation à 80 km/h et bien sûr, rien n’ira pour la réfection des routes.
Nos élus ne prennent donc jamais leur voiture pour circuler sur nos belles routes secondaires et autres dans notre beau Département des Vosges. Cyclistes et bikers, méfiez vous des nids de poule , des déformations de la chaussée, de la bouse en période d’épandage , ect… On nous parle en permanence de sécurité routière, alors que tout est fait pour provoquer des accidents. Sur 10 pour moi c’est un pointé 0.
Arrêtez de rêver.
La France est un des pays ou l’on travaille le moins, ou les dépenses publiques sont très élevées, sans pour autant que nous soyons assis sur un champ de pétrole.
Comment voulez vous alors qu’il y ait l’argent pour entretenir correctement les infrastructures….
Pas de pétrole, mais des idées : CSG, CRDS, CASA, URSSAF, TVA, impôts sur le revenu, taxes foncières, taxe d’habitation, taxe sur les véhicules de société, taxes, surtaxes, contributions (bon… j’arrête là, la liste est non exhaustive !).
Donc, du pognon, il y en a à foison, sans compter les milliards planqués dans les paradis fiscaux. De quoi améliorer le réseau routier, non ?
Beaucoup de recettes…et dans notre pays »3625 qui n’en veut » encore plus dépenses..
Quand au fric planqué dans les paradis fiscaux, celui qui réussira à le récupérer n’est pas encore né .