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vendredi 1 déc 2023
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Thaon – Arnaud Teyssier, biographe de Philippe Séguin présente son nouvel ouvrage

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P1370723Arnaud Teyssier, biographe de Séguin était de passage pour présenter son nouvel ouvrage intitulé « Philippe Séguin, le remords de la droite ». Avec cet ouvrage, l’auteur fait revivre celui qui fut maire d’Epinal, député, ministre des affaires sociales de 1986 à 1988, président de l’Assemblée nationale et premier président de la Cour des comptes.

P1370747Après Richelieu, Lyautey, Charles Péguy et Louis Philippe, c’est au tour de Philippe Séguin d’avoir sa biographie signée Arnaud Teyssier. L’ouvrage est paru en septembre dernier aux éditions Perrin. Ce samedi, l’historien et ancien collaborateur de Philippe Séguin était à nouveau de passage dans la cité des Images pour dédicacer l’ouvrage consacré à l’homme d’Etat disparu le 7 janvier 2010.

Pourquoi la personnalité et le destin inachevé de Philippe Séguin continuent-ils de fasciner, comme si sa mort brutale en 2010 avait laissé un vide durable dans la vie politique nationale ? Le petit Français venu de Tunisie, orphelin de guerre, délaissa vite ses tout premiers engagements, classiquement de gauche, pour rallier de Gaulle.

Philippe Séguin était un orateur hors pair, pourfendeur du traité de Maastrich. Arnaud Teyssier décrit un homme politique fidèle au gaullisme à ses principes et ses convictions.

« Député des Vosges à 35 ans, maire hyperactif d’Epinal pendant quatorze ans, ministre remuant des Affaires sociales sous la cohabitation Mitterrand-Chirac, président hors norme de l’Assemblée nationale, enfin candidat sacrifié à la mairie de Paris, son indépendance d’esprit et de comportement le laissa toujours en marge de son parti, le RPR, et de la politique traditionnelle, dont il réprouvait les compromis trop faciles » explique l’auteur.

En 1992, conduisant la bataille contre le traité de Maastricht, il fut, véritable Cassandre, l’homme capable de dire non. « Aujourd’hui, il fait figure de visionnaire, qu’il s’agisse de l’Europe devenue purement économique et financière, des effets néfastes de la mondialisation, de la dégénérescence du gaullisme et du mouvement qui le portait, ou encore de l’absence d’un grand projet collectif conduit par un Etat digne de ce nom. Le destin de cet homme tempétueux, exigeant, solitaire s’identifie à la crise de notre démocratie, dont il avait compris très tôt les ressorts profonds. » conclu l’auteur.

C.K.N.

P1370723Arnaud Teyssier, biographe de Séguin était de passage pour présenter son nouvel ouvrage intitulé « Philippe Séguin, le remords de la droite ». Avec cet ouvrage, l’auteur fait revivre celui qui fut maire d’Epinal, député, ministre des affaires sociales de 1986 à 1988, président de l’Assemblée nationale et premier président de la Cour des comptes.

P1370747Après Richelieu, Lyautey, Charles Péguy et Louis Philippe, c’est au tour de Philippe Séguin d’avoir sa biographie signée Arnaud Teyssier. L’ouvrage est paru en septembre dernier aux éditions Perrin. Ce samedi, l’historien et ancien collaborateur de Philippe Séguin était à nouveau de passage dans la cité des Images pour dédicacer l’ouvrage consacré à l’homme d’Etat disparu le 7 janvier 2010. Pourquoi la personnalité et le destin inachevé de Philippe Séguin continuent-ils de fasciner, comme si sa mort brutale en 2010 avait laissé un vide durable dans la vie politique nationale ? Le petit Français venu de Tunisie, orphelin de guerre, délaissa vite ses tout premiers engagements, classiquement de gauche, pour rallier de Gaulle. Philippe Séguin était un orateur hors pair, pourfendeur du traité de Maastrich. Arnaud Teyssier décrit un homme politique fidèle au gaullisme à ses principes et ses convictions. "Député des Vosges à 35 ans, maire hyperactif d'Epinal pendant quatorze ans, ministre remuant des Affaires sociales sous la cohabitation Mitterrand-Chirac, président hors norme de l'Assemblée nationale, enfin candidat sacrifié à la mairie de Paris, son indépendance d'esprit et de comportement le laissa toujours en marge de son parti, le RPR, et de la politique traditionnelle, dont il réprouvait les compromis trop faciles" explique l'auteur. En 1992, conduisant la bataille contre le traité de Maastricht, il fut, véritable Cassandre, l'homme capable de dire non. "Aujourd'hui, il fait figure de visionnaire, qu'il s'agisse de l'Europe devenue purement économique et financière, des effets néfastes de la mondialisation, de la dégénérescence du gaullisme et du mouvement qui le portait, ou encore de l'absence d'un grand projet collectif conduit par un Etat digne de ce nom. Le destin de cet homme tempétueux, exigeant, solitaire s'identifie à la crise de notre démocratie, dont il avait compris très tôt les ressorts profonds." conclu l'auteur. C.K.N. [gallery type="thumbnails" link="file" size="medium" ids="125788,125789" orderby="rand"]



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