En solidarité aux sans-papiers menacés d’expulsion, un rassemblement a eu lieu ce lundi devant la cour d’honneur de la préfecture des Vosges.
« Ces jours ci, les structures qui encadrent les réfugiés mènent une campagne d’intimidation afin qu’ils quittent les logements. » explique Karim Delmi, le président de l’association Est Solidarité aux étrangers. Mais selon lui l’accès à leurs droits est impossible. La situation est donc bloquée.
Le préfet des Vosges organisait ce jour une cérémonie de naturalisation. L’association qui vient en aide aux réfugiés a saisi l’occasion pour manifester devant la préfecture des Vosges. Près de 140 familles menacées d’expulsion, assignées à résidence, ont répondu à l’appel. « Mes enfants sont nés et sont scolarisés en France ce n’est pas normal» explique l’un d’entre eux.
« La jungle de Calais a disparu, mais les migrants sont toujours là. On dénombre à nouveau près de 600 migrants à Calais et la jungle réapparaît. » assure le président de l’association. L’association Est Solidarité aux étrangers a déjà écrit plusieurs courriers au préfet des Vosges, mais ils n’ont toujours pas reçu de réponse.
C.K.N.
(photographie archives Michel Conraud)
(photographie archives Michel Conraud)
(photographie d’archives)
[caption id="attachment_116977" align="aligncenter" width="800"] (photographies Michel Conraud)[/caption]
En solidarité aux sans-papiers menacés d’expulsion, un rassemblement a eu lieu ce lundi devant la cour d’honneur de la préfecture des Vosges.
« Ces jours ci, les structures qui encadrent les réfugiés mènent une campagne d'intimidation afin qu'ils quittent les logements. » explique Karim Delmi, le président de l’association Est Solidarité aux étrangers. Mais selon lui l'accès à leurs droits est impossible. La situation est donc bloquée.
Le préfet des Vosges organisait ce jour une cérémonie de naturalisation. L’association qui vient en aide aux réfugiés a saisi l’occasion pour manifester devant la préfecture des Vosges. Près de 140 familles menacées d’expulsion, assignées à résidence, ont répondu à l’appel. « Mes enfants sont nés et sont scolarisés en France ce n’est pas normal» explique l’un d’entre eux.
« La jungle de Calais a disparu, mais les migrants sont toujours là. On dénombre à nouveau près de 600 migrants à Calais et la jungle réapparaît. » assure le président de l’association. L'association Est Solidarité aux étrangers a déjà écrit plusieurs courriers au préfet des Vosges, mais ils n'ont toujours pas reçu de réponse.
C.K.N.
[gallery type="thumbnails" link="file" size="medium" ids="116978,116979,116980,116981,116983,116984,116985" orderby="rand"]
Écouter cet article
