« Aujourd’hui, je sors de mes gonds ! » écrit Lucie, la compagne de Jean-Yves Poirot, sur sa page Facebook.« Après s’en être pris à nos brebis et agneaux, voilà comment nous avons retrouvé un de nos poulain ce matin a 400 mètres de la maison ».
Un poulain égorgé durant la nuit et victime à l’évidence d’une nouvelle attaque du loup. Mais c’est la première fois que le grand canidé s’en prend à un poulain.
« J’informe les mauvaises langues pro loups que ce poulain était en très bonne santé et plein de vie. Désolé pour ceux que ça choque mais on ne peut pas taire le problème, ça devient trop grave » ajoute l’éleveuse.
« Aujourd’hui, je sors de mes gonds ! » écrit Lucie, la compagne de Jean-Yves Poirot, sur sa page Facebook.« Après s’en être pris à nos brebis et agneaux, voilà comment nous avons retrouvé un de nos poulain ce matin a 400 mètres de la maison ».Un poulain égorgé durant la nuit et victime à l’évidence d’une nouvelle attaque du loup. Mais c’est la première fois que le grand canidé s’en prend à un poulain. « J’informe les mauvaises langues pro loups que ce poulain était en très bonne santé et plein de vie. Désolé pour ceux que ça choque mais on ne peut pas taire le problème, ça devient trop grave » ajoute l’éleveuse.
Une réaction sur “La Bresse – Un poulain victime du loup”
Alex de Remiremont
Encore une victime qui vient s’ajouter à une longue liste, sans parler du mal insidieux causé ici et là sur le reste des cheptels (bêtes affolées, stress, avortement…)
A quand enfin DES autorisationS de prélévements sur le secteur Montagne ?
Le loup s’attaque à une activité pastorale de petite échelle qui souffre et non aux grands élevages industriels… Dire « je suis pour le loup » revient à acheter du gigot de Nouvelle-Zélande en prônant le « Made in France ». En maintenant la pression du loup, voudrait-on que tous ces « petits » éleveurs qui perpétuent cette activité ancestrale soient découragés et abandonnent ? Voudrait-on aussi décourager les jeunes éleveurs ? On ne doit pas oublier que la pâture d’animaux permet de maintenir un biotope particulier avec une faune et une flore spécifiques aux milieux ouverts. Elle participe à un équilibre fragile entre la forêt et la prairie. Voudrait-on que ces milieux riches en espèces se referment par l’abandon de l’activité et soient remplacés par des alignements artificiels de résineux, futures forêts stériles sans vie et sans diversité ? C’est ça l’écologie !
La main de l’homme est quelque fois nécéssaire pour maintenir la biodiversité (dans le bon sens). Je cite à titre d’exemple, l’apiculture. Grace au travail acharné des apiculteurs pour maintenir tant bien que mal un cheptel apicole dans leurs exploitations (professionnelles ou amateures) également fortement touchées par les parasites et les produits phyto-sanitaires, les abeilles – qui au passage, sont des insectes semi-doméstiqués – ne participeraient plus à la pollenisation donc à la biodiversité !
Quand les défenseurs du loup militent au nom de la diversité, ils parlent d’une seule espèce en occultant les problèmes générés sur toutes les autres. Ils oublient aussi qu’en France on perd chaque jour en moyenne 26 m² de terres agricoles. Ceci est bien plus grave. Si dans le futur il sera toujours possible de réintroduire le loup, il sera malheureusement impossible de regagner l’espace perdu et toutes les espèces enterrées par les pelleteuses. Mais déplacer un problème est souvent bien plus facile…
En attendant, courage à M. Poirot et à ses proches durement touchés
Encore une victime qui vient s’ajouter à une longue liste, sans parler du mal insidieux causé ici et là sur le reste des cheptels (bêtes affolées, stress, avortement…)
A quand enfin DES autorisationS de prélévements sur le secteur Montagne ?
Le loup s’attaque à une activité pastorale de petite échelle qui souffre et non aux grands élevages industriels… Dire « je suis pour le loup » revient à acheter du gigot de Nouvelle-Zélande en prônant le « Made in France ». En maintenant la pression du loup, voudrait-on que tous ces « petits » éleveurs qui perpétuent cette activité ancestrale soient découragés et abandonnent ? Voudrait-on aussi décourager les jeunes éleveurs ? On ne doit pas oublier que la pâture d’animaux permet de maintenir un biotope particulier avec une faune et une flore spécifiques aux milieux ouverts. Elle participe à un équilibre fragile entre la forêt et la prairie. Voudrait-on que ces milieux riches en espèces se referment par l’abandon de l’activité et soient remplacés par des alignements artificiels de résineux, futures forêts stériles sans vie et sans diversité ? C’est ça l’écologie !
La main de l’homme est quelque fois nécéssaire pour maintenir la biodiversité (dans le bon sens). Je cite à titre d’exemple, l’apiculture. Grace au travail acharné des apiculteurs pour maintenir tant bien que mal un cheptel apicole dans leurs exploitations (professionnelles ou amateures) également fortement touchées par les parasites et les produits phyto-sanitaires, les abeilles – qui au passage, sont des insectes semi-doméstiqués – ne participeraient plus à la pollenisation donc à la biodiversité !
Quand les défenseurs du loup militent au nom de la diversité, ils parlent d’une seule espèce en occultant les problèmes générés sur toutes les autres. Ils oublient aussi qu’en France on perd chaque jour en moyenne 26 m² de terres agricoles. Ceci est bien plus grave. Si dans le futur il sera toujours possible de réintroduire le loup, il sera malheureusement impossible de regagner l’espace perdu et toutes les espèces enterrées par les pelleteuses. Mais déplacer un problème est souvent bien plus facile…
En attendant, courage à M. Poirot et à ses proches durement touchés
Un citoyen lambda amoureux de la Nature