Toujours sur le thème des transports le FN Vosges réagit via un communiqué sur l’évolution des transports régionaux ferroviaires dans notre département et la réforme de la SNCF.
Le communiqué :
Le 7 Juillet dernier, l’expérimentation « Bus du Conseil Régional de Lorraine » menée entre Bruyères et Gérardmer depuis octobre 2013 a pris fin.La raison invoquée par les élus régionaux en charge du dossier est la trop faible fréquentation de cette liaison routière.
Depuis la proposition d’expérimentation de cette ligne de bus, le FN avait dénoncé ce non-sens consistant à vouloir évaluer le potentiel d’une ligne ferroviaire par une ligne routière sachant bien évidemment qu’une ligne routière est beaucoup moins fréquentée qu’une ligne ferroviaire, plus rapide et confortable.
Les élus régionaux du Front National défendent un service public ferroviaire de qualité avec des moyens car il s’agit là d’une des principales compétences des Conseils Régionaux. Nous nous battons régulièrement pour la création et le maintien des lignes existantes dans l’hémicycle régional en témoigne la motion déposée pour la réactivation de la ligne TER St Dié-Gérardmer ou Epinal-Gérardmer refusée unanimement par les élus PS-EELV-PCF-UMP-UDI à l’époque ou bien encore notre soutien aux Lignes Epinal-St Dié ou Nancy-Contrexéville-Merrey.
Nos gouvernants doivent garder à l’esprit que des Millions de Français vivent encore en zone rurale et qu’en aucun cas, la suppression de services publics dans nos campagnes comme les TER, doivent les reléguer au rang d’oubliés de la République.
La future réforme ferroviaire voulue par l’Union Européenne et qui prévoit notamment l’ouverture à la concurrence du service ferroviaire dès 2019 pour les TER et 2022 pour les TGV ne ferra qu’aggraver la situation de la SNCF, déjà mise à mal depuis l’ouverture du fret.
Les conséquences de cette ouverture seront désastreuses au vu des précédents comme en Grande-Bretagne : baisse de la sécurité, aggravation des retards, hausse des tarifs (comme c’est le cas pour le l’électricité ou le gaz) et enfin, la suppression des lignes les moins rentables notamment celles rurales comme dans les Vosges.
Nous partageons aussi l’exaspération des usagers-clients bien souvent pris en otage dans les conflits sociaux liés à la SNCF et autant nous comprenons les ouvriers et cheminots qui se sentent trahis face à la destruction déjà entamée ; autant nous dénonçons les syndicats car ils sont directement complices avec nos gouvernements UMPS de ce saccage annoncé. C’est pourquoi, nous appelons de nos vœux un syndicalisme de branche non politisé et réellement attaché au dialogue social.
Le Front National propose de sortir de ce carcan ultralibéral Européen. L’Etat doit être le garant de son service ferroviaire et imposer le monopole de la SNCF afin de préserver la sécurité, les tarifs et les dessertes sur l’ensemble du territoire national. La compétence ferroviaire devrait de ce fait être retransférée au niveau national.
Jordan Grosse-Cruciani
Secrétaire Départemental du FN Vosges
Conseiller Municipal de Thaon les Vosges
Toujours sur le thème des transports le FN Vosges réagit via un communiqué sur l'évolution des transports régionaux ferroviaires dans notre département et la réforme de la SNCF.
Le communiqué :
Le 7 Juillet dernier, l'expérimentation « Bus du Conseil Régional de Lorraine » menée entre Bruyères et Gérardmer depuis octobre 2013 a pris fin.La raison invoquée par les élus régionaux en charge du dossier est la trop faible fréquentation de cette liaison routière.
Depuis la proposition d'expérimentation de cette ligne de bus, le FN avait dénoncé ce non-sens consistant à vouloir évaluer le potentiel d'une ligne ferroviaire par une ligne routière sachant bien évidemment qu'une ligne routière est beaucoup moins fréquentée qu'une ligne ferroviaire, plus rapide et confortable.
Les élus régionaux du Front National défendent un service public ferroviaire de qualité avec des moyens car il s'agit là d'une des principales compétences des Conseils Régionaux. Nous nous battons régulièrement pour la création et le maintien des lignes existantes dans l'hémicycle régional en témoigne la motion déposée pour la réactivation de la ligne TER St Dié-Gérardmer ou Epinal-Gérardmer refusée unanimement par les élus PS-EELV-PCF-UMP-UDI à l'époque ou bien encore notre soutien aux Lignes Epinal-St Dié ou Nancy-Contrexéville-Merrey.
Nos gouvernants doivent garder à l'esprit que des Millions de Français vivent encore en zone rurale et qu'en aucun cas, la suppression de services publics dans nos campagnes comme les TER, doivent les reléguer au rang d'oubliés de la République.
La future réforme ferroviaire voulue par l'Union Européenne et qui prévoit notamment l'ouverture à la concurrence du service ferroviaire dès 2019 pour les TER et 2022 pour les TGV ne ferra qu'aggraver la situation de la SNCF, déjà mise à mal depuis l'ouverture du fret.
Les conséquences de cette ouverture seront désastreuses au vu des précédents comme en Grande-Bretagne : baisse de la sécurité, aggravation des retards, hausse des tarifs (comme c'est le cas pour le l'électricité ou le gaz) et enfin, la suppression des lignes les moins rentables notamment celles rurales comme dans les Vosges.
Nous partageons aussi l'exaspération des usagers-clients bien souvent pris en otage dans les conflits sociaux liés à la SNCF et autant nous comprenons les ouvriers et cheminots qui se sentent trahis face à la destruction déjà entamée ; autant nous dénonçons les syndicats car ils sont directement complices avec nos gouvernements UMPS de ce saccage annoncé. C'est pourquoi, nous appelons de nos vœux un syndicalisme de branche non politisé et réellement attaché au dialogue social.
Le Front National propose de sortir de ce carcan ultralibéral Européen. L'Etat doit être le garant de son service ferroviaire et imposer le monopole de la SNCF afin de préserver la sécurité, les tarifs et les dessertes sur l'ensemble du territoire national. La compétence ferroviaire devrait de ce fait être retransférée au niveau national.
Une réaction sur “Transport ferroviaire : le FN Vosges réagit”
secteur fédéral CGT cheminots Nancy
A Nancy le 18 juillet 2014
COMMUNIQUE DE PRESSE
Objet: Droit de réponse au FN 88 à l’article du 10 juillet 2014 d’Epinal Infos intitulé « transport ferroviaire: le FN Vosges réagit ».
Il est de la responsabilité du syndicalisme de mettre les salariés et les populations en garde contre l’imposture sociale du FN. Il est de la responsabilité du syndicalisme de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale.
Lors du mouvement de grève des cheminot-e-s du mois de juin pour la défense du Service Public et contre la casse de la SNCF, l’extrême droite a donné une nouvelle illustration de sa stratégie démagogique du double discours… selon à qui elle s’adresse.
En direction des cheminot-e-s, le FN a d’abord condamné, dans un même élan, la réforme et les syndicats… avant qu’un de ses responsables tente de dire qu’il comprenait les grévistes et leurs organisations.
Cette manipulation montre que l’extrême-droite recherche un alibi « social » à ses manœuvres démagogiques et dangereuses. Nous ne l’acceptons pas.
Nous réaffirmons que le programme du FN et les idées d’extrême droite sont opposés aux intérêts des salarié-e-s ! Aux antipodes d’une société solidaire, le projet du FN aboutit à aggraver la concurrence, à plus de dumping social et fiscal, à l’exacerbation des tensions xénophobes et nationalistes.
L’extrême droite se présente comme « antisystème », en défense du peuple, des « laissés pour compte » de la crise, mais le projet politique qu’elle incarne est d’abord celui d’un nationalisme exacerbé qui ne remet en cause ni le capitalisme, ni le libéralisme, ni la course au profit, ni la concentration des richesses dans les mains d’une minorité.
Lutter contre les offensives patronales, contre la casse des acquis sociaux et pour des Services Publics de qualité, c’est aussi lutter contre l’extrême droite.
La CGT n’accepte pas la réappropriation du mouvement des Cheminots, des luttes qu’elle a mené et qu’elle mène pour un véritable Service Public Ferroviaire répondant aux besoins de déplacement des populations, notamment vosgiennes, et l’utilisation détournée du terme « otage »* par ce parti nauséabond!
*Définition du mot « otage »: « Personne prise ou livrée comme garantie de l’exécution de certaines conventions militaires ou politiques ».
Synonyme: « Prisonnier ».
Si tel a été le cas, on aura jamais vu d’otages avec autant de liberté, sans besoins d’alimentation et sortir indemne de leur détention!
Malheureusement, on ne peut pas en dire autant, notamment pendant les années noires de la seconde guerre mondiale, où l’ancien leadeur de ce parti antisocial a nié, il y a quelque années, « l’existence des chambres à gaz » et d’ajouter que « ce n’était qu’un détail ».
Devant de tels propos et en référence à l’article de presse ci-dessus cité, le Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Nancy se devait de réagir.
Même si les différents courants politiques de ces dernières années n’ont infligé que l’austérité au salariat, le progrès social ne viendra surtout pas de ces opportunistes et menteurs constituant ce parti anti-républicain qui tentent de montrer un autre visage mais qui restera le même: « le Front Nazi-onal! »
La CGT agit contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions. La CGT continuera ainsi à lutter pour que le vivre ensemble et l’égalité restent les valeurs qui animent et conduisent notre société, pour un syndicalisme reconnu d’utilité publique!
Fabien BAUER,
secrétaire général du secteur fédéral CGT des Cheminots de Nancy.
A Nancy le 18 juillet 2014
COMMUNIQUE DE PRESSE
Objet: Droit de réponse au FN 88 à l’article du 10 juillet 2014 d’Epinal Infos intitulé « transport ferroviaire: le FN Vosges réagit ».
Il est de la responsabilité du syndicalisme de mettre les salariés et les populations en garde contre l’imposture sociale du FN. Il est de la responsabilité du syndicalisme de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale.
Lors du mouvement de grève des cheminot-e-s du mois de juin pour la défense du Service Public et contre la casse de la SNCF, l’extrême droite a donné une nouvelle illustration de sa stratégie démagogique du double discours… selon à qui elle s’adresse.
En direction des cheminot-e-s, le FN a d’abord condamné, dans un même élan, la réforme et les syndicats… avant qu’un de ses responsables tente de dire qu’il comprenait les grévistes et leurs organisations.
Cette manipulation montre que l’extrême-droite recherche un alibi « social » à ses manœuvres démagogiques et dangereuses. Nous ne l’acceptons pas.
Nous réaffirmons que le programme du FN et les idées d’extrême droite sont opposés aux intérêts des salarié-e-s ! Aux antipodes d’une société solidaire, le projet du FN aboutit à aggraver la concurrence, à plus de dumping social et fiscal, à l’exacerbation des tensions xénophobes et nationalistes.
L’extrême droite se présente comme « antisystème », en défense du peuple, des « laissés pour compte » de la crise, mais le projet politique qu’elle incarne est d’abord celui d’un nationalisme exacerbé qui ne remet en cause ni le capitalisme, ni le libéralisme, ni la course au profit, ni la concentration des richesses dans les mains d’une minorité.
Lutter contre les offensives patronales, contre la casse des acquis sociaux et pour des Services Publics de qualité, c’est aussi lutter contre l’extrême droite.
La CGT n’accepte pas la réappropriation du mouvement des Cheminots, des luttes qu’elle a mené et qu’elle mène pour un véritable Service Public Ferroviaire répondant aux besoins de déplacement des populations, notamment vosgiennes, et l’utilisation détournée du terme « otage »* par ce parti nauséabond!
*Définition du mot « otage »: « Personne prise ou livrée comme garantie de l’exécution de certaines conventions militaires ou politiques ».
Synonyme: « Prisonnier ».
Si tel a été le cas, on aura jamais vu d’otages avec autant de liberté, sans besoins d’alimentation et sortir indemne de leur détention!
Malheureusement, on ne peut pas en dire autant, notamment pendant les années noires de la seconde guerre mondiale, où l’ancien leadeur de ce parti antisocial a nié, il y a quelque années, « l’existence des chambres à gaz » et d’ajouter que « ce n’était qu’un détail ».
Devant de tels propos et en référence à l’article de presse ci-dessus cité, le Secteur Fédéral CGT des Cheminots de Nancy se devait de réagir.
Même si les différents courants politiques de ces dernières années n’ont infligé que l’austérité au salariat, le progrès social ne viendra surtout pas de ces opportunistes et menteurs constituant ce parti anti-républicain qui tentent de montrer un autre visage mais qui restera le même: « le Front Nazi-onal! »
La CGT agit contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions. La CGT continuera ainsi à lutter pour que le vivre ensemble et l’égalité restent les valeurs qui animent et conduisent notre société, pour un syndicalisme reconnu d’utilité publique!
Fabien BAUER,
secrétaire général du secteur fédéral CGT des Cheminots de Nancy.